Les jeunesse féminines en selle
Au Sénégal, les femmes ont toujours été considérées comme faisant partie du décor de la politique. Dans les formations politiques, peu d'entre elles accèdent aux postes de responsabilités. Elles sont réduites à un rôle strictement folklorique dans les manifestations politiques en attendant l’arrivée du… chef.
Le faible niveau intellectuel de la plupart d'entre elles sert d’argument aux hommes pour retarder leur promotion. Seules les responsables de mouvement national des femmes pouvaient prétendre à une sinécure. Les jeunesses féminines - pour les partis qui en ont -, jouaient le rôle d’intendantes. Mais cette situation tend a évoluer. Cheikh Sèye, secrétaire permanent du PS, se réjouit de l’élection d’Aminata Diallo, responsable des Jeunesses féminines socialistes, comme député à l’Assemblée nationale. C’est le cas aussi de Fatou Thiam, du Parti démocratique sénégalais, et d’Awa Guèye, de l'Alliance pour la République, à la faveur des dernières législatives.
Mais elles ont sans doute été aidées par un facteur nouveau de taille : l'application stricte de la la loi sur la parité laissée en héritage par l'ancien président de la République, Abdoulaye Wade.
DAOUDA GBAYA
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