Publié le 13 Sep 2012 - 00:45
ASSEMBLE NATIONALE

Les députés adoptent la suppression du Sénat et de la vice-présidence et la réforme du CES

 

 

Les députés, réunis en plénière mercredi, ont voté dans leur majorité le projet de loi portant suppression du Sénat et de la vice-présidence, ainsi que celui visant à réformer le Conseil économique et social qui devient désormais Conseil économique, social et environnemental, a constaté l’APS.

 

Le gouvernement a proposé, en procédure d’urgence, un projet de loi modifiant la Constitution avec la suppression du Sénat, du poste de vice-président de la République et la réforme du Conseil économique et social. Fin août dernier, de retour d'Afrique du Sud, le chef de l'Etat, Macky Sall, annonçait sa volonté de soumettre un projet de loi visant à supprimer la chambre haute du Parlement et le poste de vice-président de la République.

 

Le président Sall, qui était rentré précipitamment suite aux inondations consécutives à des pluies diluviennes, expliquait alors que les ressources financières destinées à cette institution allaient être dirigées vers les secours "pour venir à bout des inondations". "J'ai décidé de soumettre en procédure d'urgence un projet de loi constitutionnel pour la suppression du Sénat. Les ressources prévues pour cette institution --près de huit milliards francs CFA-- seront ainsi consacrées à la solution des inondations", disait-il dans un discours prononcé à l'aéroport de Dakar. "Je sais la peine des partisans du maintien du Sénat, mais lorsque la détresse des populations est aussi ample, il faut savoir opérer des ruptures", disait-il encore, non sans reconnaître l'intérêt que présente la Chambre haute du Parlement dans le processus démocratique d'un pays.

 

Le Sénat, qui compte 100 membres, est sous le contrôle de l'ancien régime. Mais son président, Pape Diop, un des anciens du régime précédent, a promis que les sénateurs allaient soutenir le projet de loi du nouveau gouvernement sur le sort de cette institution. Le Sénat est généralement perçu dans l'opinion comme une chambre inutile et coûteuse. Mis en place une première fois en janvier 1999 par le président Abdou Diouf, puis supprimé en 2001 par le président Abdoulaye Wade, qui l'a restauré en 31 janvier 2007. Quant au poste de vice-président de la République, s'il existe dans l'architecture institutionnelle, il n'a jamais été pourvu. Son option, par le président sortant, était un point de fixation pour ses anciens adversaires, qui redoutaient avec une porte ouverte à une "dévolution monarchique" du pouvoir.

 

APS

 

 

Section: 
Aly Ngouille Ndiaye
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ANTICIPÉES DU 17 NOVEMBRE 2024 Les nouvelles directives du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique
Élections législatives
Dissolution assemblée nationale
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES : Le président Diomaye attendu ce week-end à New York
DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE Diomaye passe à l’acte
DISSOLUTION ASSEMBLÉE NATIONALE : BBY parle de ‘’parjure’’ de Diomaye Faye
DISSOLUTION ASSEMBLÉE NATIONALE : Un problème de timing et d’opportunité
ASBB
POUR AVOIR UNE ASSISTANCE EN CAS DE PROBLÈME : Les femmes entrepreneures invitées à s'assurer
ÉMIGRATION CLANDESTINE - DRAME DE MBOUR : 25 corps déjà inhumés, 6 en attente d'identification
EXÉCUTIF VS LÉGISLATIF : Hypothétique DPG
INTERDIT DE SORTIE DU TERRITOIRE NATIONAL, ABDOULAYE SOW RÉAGIT : ‘’Ousmane Sonko se trompe gravement’’
LANCEMENT PROCESSUS DE CRÉATION D’UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE : Amadou Ba pille BBY et l’APR  
INTERVIEW - BADARA POUYE (MOUVEMENT DES CADRES DE PASTEF) “Le président est dans une logique d’apaiser le climat social”
DIOMAYE FIXE LE CAP : DPG, vendredi 13 septembre
Africtivistes
ASSEMBLÉE NATIONALE : Le projet de loi de règlement pour la gestion 2022 retiré de l’ordre du jour de la session extraordinaire
LÉGISLATIF VS EXÉCUTIF : Entre dilatoire et imbroglio juridique
THIÈS - VISITE DE TRAVAIL DE L’AMBASSADRICE DE LA TURQUIE : La capitale du rail à l’heure turque