En attendant de savoir la suite que lui réserve son procès pour acte contre nature, détention illégale d’arme blanche et coups et blessures volontaires prévu pour demain mercredi à Dakar, le journaliste chroniqueur Tamsir Jupiter Ndiaye a confié aux enquêteurs qu’il a avait arrêté les pratiques homosexuelles avant de tomber sur le jeune Matar Diop Diagne lequel, à l’en croire, l’aurait piégé le 10 octobre dernier.

Le quotidien l'Observateur qui a eu vent de son face à face avec les enquêteurs de la Sûreté urbaine de Dakar confirme d'abord les penchants homosexuels du journaliste et révèle ensuite que le chroniqueur de Nouvel Horizon avait indiqué s'être débarrassé de cette pratique avec l'âge. A la question des enquêteurs de savoir, s'il a arrêté pourquoi alors Jupiter s'est-il laissé à allé à son vieux plaisir ce jour-là? Réponse de Tamsir Jupiter: "Matar Diop Diagne m'a piégé"

Et pour convaincre les enquêteurs, Tamsir Jupiter explique qu'il ne sait comment son amant de la discorde est parvenu à avoir son numéro de téléphone pour le faire basculer à nouveau. "Dans le passé, je le faisais. Mais avec l’âge, j’avais arrêté de telles pratiques. Malheureusement Matar Diop Diagne est parvenu à me piéger pour que j’ai ce rapport sexuel avec lui. Ce que je regrette", dit-il aux policiers qui l’entendaient.

Cependant, le journaliste nie la version servie par son amant aux enquêteurs même s'il reconnaît avoir couché avec Matar Diop Diagne. Dans ses dénégations, Tamsir Jupiter déclare n'avoir jamais eu l’intention de poignarder le jeune homme. C’est parce que ce dernier menaçait de tout déballer s’il ne lui remettait pas 50 000 francs Cfa qu’il a sorti un couteau pour le sommer de quitter le bureau .

Jupiter ajoute que c’est en manipulant l’objet tranchant qu’il a asséné un coup à Matar Diop Diagne à qui il a voulu faire peur. "Ensuite, nous nous sommes battus, il a pris le couteau et m’a blessé à la main gauche", plaide-t-il.

Selon Jupiter, son amant et lui se sont amendés au commissariat. "Nous nous sommes présentés des excuses et avons tiré les leçons de nos errements", soutient-il dans L’Observateur.

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