La recette journalière estimée à 15 millions F Cfa
La recette journalière sur le trafic de l’autoroute à péage tourne autour de 15 millions de F Cfa. C’est l’estimation faite par le PDG de Eiffage Sénégal, Gérard Sénac, qui pense que les recettes pourraient même dépasser cette estimation à partir du 1er août prochain, date de l’ouverture de l’autoroute à péage.
‘’Aujourd’hui, notre pari est sur le trafic. On tourne à 10 millions, 12 millions ou 15 millions de recettes par jour. Demain, on espère qu’il y aura plus et c’est à partir du 1er août que nous allons le voir. Et plus on gagne, plus l’Etat va gagner'', soutient Gérard Sénac, patron de la société SENAC SA à laquelle l’exploitation de l’autoroute a été attribuée pour une durée de 30 ans.
D'après M. Sénac, 16% des recettes proviennent des bus, des transports en commun, des taxis. ‘’Cela veut dire que l’autoroute n’est pas faite seulement pour les riches. Elle est là pour tout le monde’’, a-t-il commenté. L’autoroute profiterait aussi aux usagers qui vont économiser du carburant et vont gagner du temps, a-t-il ajouté, lundi dernier, lors d’une rencontre entre SENAC SA et les maires des sept communes d’arrondissement traversées par l’autoroute à péage. Il s’agit des communes de Guinaw Rail Nord, Guinaw Rail Sud, Thiaroye Gare, Diacksao, Diamaguène Sicap Mbao, Keur Mbaye Fall et Rufisque.
A moins de 15 jours de l’ouverture de la voie rapide, SENAC SA a convié les maires de ces communes pour aborder plusieurs questions liées à la sécurité, aux inondations, etc. ''Cette autoroute est un ouvrage structurant qui a fait l’objet d’un déplacement de 30 000 âmes. C’est un bien public qu’il faut surveiller, qu’il faut entretenir et maintenir. Pour le moment, elle est privée et c’est le concessionnaire qui gère son ouvrage et d’ici 30 ans, l’ouvrage sera réaffecté à l’État’’, a fait savoir le Directeur général de l’APIX, Diène Farba Sarr.
D’après Mme Khady Ba, maire de Diamaguène-Sicap-Mbao, l’autoroute a traversé la totalité de sa commune d’arrondissement. ''Notre commune est coupée en deux et il n’y a que des passerelles pour passer et c’est tout à fait normal que les populations se plaignent'', a-t-elle relevé. Même si elle a réussi à calmer ses administrés, l'édile demande plus de passerelles pour leur passage et qu'on tienne compte des personnes handicapées. ‘’Nous avons évoqué les inondations, le mur qu’ils ont mis en place. Nous allons sensibiliser sur la sécurité tout en demandant l’éclairage de l’autoroute à péage. Avec la police qui est présente et un éclairage, on peut régler une partie de la sécurité'', pense-t-elle.