Publié le 29 Jul 2015 - 04:00
CONDAMNE A TROIS ANS DE PRISON POUR VOL AVEC VIOLENCE

Le mécanicien a arraché trois dents et fracturé les deux doigts de sa victime

 

Les trois ans de prison infligés au mécanicien Bampassy n’ont surpris personne hier. Même devant la barre, il avait du mal à se contenir. Ne tenant pas en place, il gesticulait, puis parlait à haute voix. Au bout de cinq minutes d’audition,  le juge lui a demandé si tout allait bien. ‘’Oui je vais bien’’. Telle a été sa réponse, faisant ainsi comprendre qu’il jouissait de toutes ses facultés mentales. Ensuite, les débats d’audiences ont pu se poursuivre. Le prévenu a donné sa version des faits : ‘’Il est descendu d’un bus Tata et m’a trouvé devant l’atelier de mécanicien où j’exerce mon métier. Il m’a accusé de vol, puis l’on a commencé à se bagarrer. Lorsque les gens qui se trouvaient aux alentours nous ont séparés, il est allé à la police des Parcelles Assainies pour me dénoncer.’’

Mais selon le plaignant Antoine, les faits se sont déroulés autrement. Il venait de retirer de l’argent, une somme de 250 000 francs CFA, lorsqu’il a pris le bus. Il a sorti de son porte-monnaie un billet de mille francs Cfa, pour son ticket de transport. A l’en croire, c’est là que son agresseur a dû voir l’argent, avant de le lui voler. Lorsqu’il a vu Bampassy descendre du bus, il a vérifié et constaté qu’il n’avait plus son porte-monnaie. Il l’a suivi et lui a demandé de le lui rendre. Mais, Bampassy s’en est violemment pris à lui. Il lui a donné un violent coup à la bouche et d’autres qui lui ont enlevé trois dents, avant de lui fracturer deux doigts de la main droite.

D’ailleurs à la barre, le plaignant s’est présenté avec un pansement. Après la bagarre, poursuit-il, il est rentré chez lui en saignant. C’est trois semaines plus tard, puisque pendant tout ce temps il était incapable de marcher, qu’il a saisi la justice. Pendant ce temps, le procureur n’a eu de cesse de demander au prévenu de se tenir correctement. D’ailleurs, il a fini par demander une application de la loi. Car, au moment de finir son audition, le plaignant a déclaré que son malfaiteur est un danger pour la société et ajouté que la seule chose qu’il souhaite est son emprisonnement, mais non des dommages et intérêts. Mais sans que la parole lui soit donnée, le prévenu a lancé : ‘’Ah ! C’est toi qui vas m’emprisonner ?’’ Etonné, le procureur lui a ordonné de se taire. Le juge lui a infligé trois ans d’emprisonnement ferme. 

AMINATA FAYE (Stagiaire)

 

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