Les effets ressentis jusqu’au Mali
C’est une coupure générale dont les effets ont été ressentis jusqu’au Mali voisin, où de sérieuses perturbations dans la distribution de l’eau ont poussé la société malienne de gestion de l’eau potable à faire un communiqué pour avertir ses clients.
“Suite à un incident survenu sur le réseau électrique interconnecté à la mi-journée, la fourniture de l’eau potable est fortement perturbée dans plusieurs quartiers de Bamako”, lit-on dans le communiqué de l’entreprise publique qui s’excuse auprès de ses clients.
Un impact économique considérable pour les Parcellois
La coupure, enregistrée aux alentours de 13 heures, a duré jusque vers 19 heures au niveau des Parcelles assainies. L’impact sur l’économie est tout simplement considérable, si l’on sait que l’énergie constitue le moteur de l’économie. Tout était à l’arrêt dans cette contrée à la périphérie de la capitale sénégalaise. Les plus nantis ont dû remettre en marche leurs groupes électrogènes pour faire tourner leurs affaires, occasionnant du coup des dépenses supplémentaires.
Chez les populations, on se plaignait surtout de la forte chaleur. Les gens ont prié de toutes leurs forces pour que le courant revienne au plus tôt. Un communiqué de la Senelec a certes voulu rassurer, mais elles ont été nombreuses les riverains à penser au pire, avec un retour des délestages comme c’était le cas en 2011-2012. Les populations espèrent de tout cœur que tout est définitivement rentré dans l’ordre et que des dispositions seront prises pour éviter de tels phénomènes à l’avenir.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La vie presque à l’arrêt à Keur Massar
À Keur Massar, le silence enveloppe les habitants dans une atmosphère étrange. La chaleur étouffante de l'après-midi a exacerbé l'attente insoutenable des habitants, habitués à un rythme de vie dépendant de l'électricité. Les conséquences de cette panne se sont rapidement fait ressentir dans les foyers, créant une atmosphère tendue. Astou Faye, une aide-ménagère, a été contrainte d'interrompre son travail, laissant des vêtements trempés dans la machine à laver. De même, Amina, étudiante en ligne, a dû interrompre ses études face à une connexion défaillante. Les appareils électroniques, essentiels à notre quotidien, sont devenus inutilisables, s’ajoutant à la frustration ambiante.
Les voisins, rassemblés sur le pas de leur porte, échangeaient des regards inquiets, se demandant quand la situation reviendrait à la normale. Certains ont tenté de se distraire en discutant, mais la chaleur et l'inconfort pesaient lourdement sur les esprits. Lorsque le courant a finalement été rétabli à 18h50, un soupir de soulagement a traversé le quartier. Les lumières se sont rallumées, et chacun a pu reprendre ses activités.
Cependant, cette coupure a rappelé à tous la nécessité d'une amélioration des infrastructures électriques, afin d'éviter de tels désagréments.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
COUPURE D’ÉLECTRICITÉ
Mbour passe une journée noire
La coupure de l’électricité d’hier n’a pas épargné la ville de Mbour. Pendant toute la journée, le courant n’a presque pas circulé dans les installations domestiques et autres dans toute la capitale de la Petite Côte. Les Mbourois se sont plaints de cette situation.
La journée d’hier n’a pas été bien vécue par les Mbourois, en raison de la longue coupure d’électricité qui a marqué la capitale de la Petite Côte. En effet, de longues heures se sont écoulées entre la disparition du courant électrique dans toute la ville et son retour vers 16 h.
À Sarr, un menuisier ébéniste qui travaille avec une tronçonneuse et une lime électriques a déclaré : ‘’Cette coupure de courant a causé un grand blocage à mon travail. Vous savez que nous sommes à la veille d’un événement et les gens qui attendent leurs produits ne comprennent jamais qu’il y a eu coupure d’électricité, si le délai que nous leur avons donné pour la livraison arrive à échéance. Aujourd’hui, c’est comme si nous avions une journée de retard dans la livraison des meubles que nous fabriquons’’, s’est plaint le quinquagénaire vêtu d’une tenue bleue d’où dégouline la sueur.
Dans la même veine, une vendeuse de crèmes glacées explique : ‘’Aujourd’hui, je n’ai pas pu vendre parce que la crème n’a pas congelé normalement, alors que mes clients l’aiment bien congelée. La coupure d’électricité a trop duré’’, a rouspété la bonne dame. Elle a ajouté : ‘’C’est avec cette crème que j’entretiens ma famille. Chaque jour, je peux gagner entre trois et cinq mille francs CFA. Aujourd’hui, c’est une journée morte pour moi.’’
Beaucoup de Mbourois se sont séparés de leur téléphone portable durant la journée, car les batteries n’ont pu être chargées correctement. Une situation que déplorent certains. Toute la matinée, Mbour n’a pas eu de courant électrique. Ce n’est que dans l’après-midi que l’électricité a fait son apparition, au grand bonheur de tous ceux qui l’attendaient, soit pour travailler, soit pour assouvir un autre besoin.
FATOU BINTOU CISSÉ FALL (STAGIAIRE)