Publié le 6 Aug 2020 - 01:20
CREATION DE TROIS AGROPOLES INTEGRES

Le secteur privé invité à s’investir  

 

En prélude à la rencontre du 13 août prévue à Kaolack, le Bureau opérationnel de suivi (Bos), qui est chargé de la structuration du projet ‘’Création de trois agropoles intégrés’’, a organisé, hier, une session d’information avec le secteur privé et un atelier d’orientation stratégique.

 

Après la structuration de l’agropole Sud en 2018, le processus de structuration de l’agropole Centre avance à grands pas. Hier, le Bureau opérationnel de suivi (Bos) du Plan Sénégal émergent (PSE), en collaboration avec le ministère de l’Industrie et celui de l'Agriculture et de l'Equipement rural, a organisé un atelier de sensibilisation et de partage avec les acteurs du secteur privé sénégalais. Cette rencontre précède l’atelier d’orientation stratégique sur l’agropole Centre qui sera lancé le 13 août prochain à Kaolack. Elle permet d’impliquer le secteur privé sénégalais dans la mise en œuvre du projet ‘’Création de trois agropoles intégrés’’.

 Ce dernier prévoit, en effet, la mise en place d’agropoles intégrés et compétitifs dans les zones Nord (Saint-Louis, Matam et Louga), Centre (Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel) et Sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou). Ils vont se concentrer sur les chaines de valeur aux potentiels de développement ‘’élevés’’ dans chacune de ces zones tels que les céréales, les oléagineux, les produits horticoles, l’élevage, la pêche, l’aquaculture, le sel, etc. Grands absents de la première phase du PSE, les acteurs du secteur privé comptent être les acteurs de la seconde phase. Ceux qui ont pris part à la rencontre d’hier se sont tous réjouis de cette implication. Ils se sont accordés sur l’importance de ce projet. Qui, pour eux, leur offre la possibilité de pouvoir augmenter leur production et fixer des prix compétitifs.

Le directeur général du Bos a, pour sa part, souligné l’urgence de la relance de l’économie sénégalaise, par la mise en place de tel projet pouvant générer de nombreux emplois et régler le problème de la sécurité alimentaire.  ‘’On a constaté qu’aujourd’hui, avec cette pandémie, on peut avoir des difficultés d’approvisionnement en produits alimentaires de base. Il est donc important d’adresser les agropoles qui sont des réponses à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois, mais aussi à la valorisation de certains produits agricoles comme l’arachide, le sel, la mangue,  l’anacarde, pour permettre des rentrées de devises importantes pour augmenter la croissance du pays’’, a dit Ousseyni Kane.

L’agropole est considérée comme une solution aux principales aux contraintes rencontrées dans le fonctionnement d’une unité industrielle. ‘’Elle garantit l’accès à l’énergie, facilite les aspects logistiques et les transports, facilite les démarches administratives, apporte un appui dans la certification et la normalisation des produits, réduit le coût de l’innovation et de l’apprentissage par l’incubation, facilite l’accès aux matières premières agricoles de qualité et la mise en réseau avec les acteurs des chaines de valeur’’, estiment les initiateurs du projet.

Il est prévu un atelier d’orientation stratégique, le 13 août à Kaolack, réunissant tous les acteurs clés, en vue de définir les grandes orientations de l’agropole, notamment les filières prioritaires et les lieux d’implantation des infrastructures, à savoir le module central qui abritera les grandes unités de transformation, quatre modules régionaux qui abritent des unités de transformation intermédiaires et une dizaine de plateformes d’agrégation et de services d’appui aux producteurs, qui sont des unités de stockage pour faciliter la consolidation de la production.

‘’On a tenu des centaines de réunions dans ces quatre régions ; on a rencontré des centaines d’acteurs de l’ensemble des filières. On a aujourd’hui des données énormes sur les filières, la topographie et la cartographie de ces régions’’, avance Ousseyni Kane. Avant d’ajouter : ‘’Le 13 août, on va présenter l’ensemble des informations. Une vingtaine de sites sont identifiés, avec pour chaque site ses avantages et ses inconvénients. Et l’ensemble des acteurs vont voter pour les filières qui seront adressées et sur le lieu d’implantation du mobile central.’’

BABACAR SY SEYE (STAGIAIRE)

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