LSDH, Raddho et Amnesty exigent la lumière
La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) et Amnesty International Sénégal disent ''avoir été saisies par la famille de Chérif Ndao, membre du Groupement national des sapeurs-pompiers décédé le vendredi 6 décembre 2013 des suites de présumés actes de torture et de mauvais traitements subis dans un centre de formation à Thiès''.
Dans un communiqué commun parvenu à EnQuête, les trois organisations droits-de-l'hommistes indiquent que ''ce nouveau décès s’ajoute à une longue liste de décès et d’allégations de torture et de mauvais traitements dans les écoles et centres de formation des forces de défense et de sécurité''. Raison qui fait qu'elles ''exigent l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire pour faire la lumière sur les circonstances du décès du sapeur Chérif Ndao et traduire les coupables en justice''.
Non sans appeler ''le gouvernement et les autorités militaires et policières à reconnaître l’existence de pratiques humiliantes et de mauvais traitements dans les écoles et centres de formation et à prendre des mesures immédiates pour les interdire''.