Publié le 21 Dec 2013 - 01:53
EGYPTE

 Les accusations "risibles" contre Morsi

 

Les Frères musulmans ont rejeté aujourd'hui les accusations de terrorisme lancées par la justice égyptienne contre l'ancien président Mohamed Morsi, les jugeant "risibles". La confrérie a réitéré son appel à la communauté internationale pour qu'elle exerce des pressions sur les autorités égyptiennes afin qu'elle remette en liberté Mohamed Morsi, qui a été déposé par l'armée le 3 juillet dernier à la suite de grandes manifestations contre lui.

Le procureur de la République a ordonné hier que Mohamed Morsi et 35 autres hauts responsables des Frères musulmans soient jugés pour conspiration avec des organisations étrangères et divulgation de secrets d'Etat à un pays tiers, accusations qui pourraient leur valoir la peine de mort. La date du procès n'est pas encore connue. Le procureur a parlé de "la plus grande affaire de conspiration de l'histoire de l'Egypte", détaillant un "plan terroriste" remontant à 2005 qui implique l'organisation palestinienne Hamas, mais aussi le gouvernement iranien et son allié libanais du Hezbollah.

Dans un communiqué rendu public à Londres aujourd'hui, les Frères musulmans voient dans ces accusations "un nouvel épisode des crimes des putschistes militaires contre le peuple égyptien". "Les magistrats à la solde de la junte continuent de fabriquer des accusations risibles contre le président démocratiquement élu et un certain nombre de dirigeants des Frères musulmans", lit-on dans le communiqué. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a estimé que ces accusations étaient "fabriquées de toutes pièces".

REUTERS

Section: 
DIALOGUE POLITIQUE POUR LA CAPITALISATION DES RÉSULTATS DU PROGRAMME ADOS : Le Sénégal face aux défis des violences basées sur le genre
MANIFESTATIONS POLITIQUES : Paris sous tension
RUPTURES DE FINANCEMENTS ET INQUIÉTUDES POUR LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA De nouvelles victimes de la politique de Trump
Cause Palestinienne
GAZA : Cinq journalistes tués dans des frappes israéliennes
SANCTIONS CONTRE LA CPI : La nouvelle dérive trumpienne
MALI : Assimi de plus en plus parano
Trump, Zelensky et la diplomatie vestimentaire
PRÉSIDENTIELLE EN CÔTE D’IVOIRE : Le pouvoir active la justice et invoque le terrorisme
Reconnaissance Palestine
PRÉSIDENTIELLE 2025 AU CAMEROUN : L’éviction de Maurice Kamto, une opposition en miettes et la candidature de trop de Paul Biya
DEUX ANS DE TRANSITION MILITAIRE AU NIGER : La promesse sécuritaire tenue en échec
RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT PALESTINIEN : Dakar et Paris sur la même longueur d’onde
PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D’IVOIRE Ouattara, la tentation d’un 4e mandat et l’ombre portée d’Adama Bictogo
CONFÉRENCE D'URGENCE POUR METTRE FIN AU GÉNOCIDE À GAZA : Le Groupe de La Haye annonce des sanctions contre Israël 
VERS UN NOUVEAU SOUFFLE OUEST-AFRICAIN : Diomaye Faye en visite officielle au Bénin
DIPLOMATIE : Et si le passeport africain devenait enfin plus qu’un symbole ?
USA-AFRIQUE : Les nouveaux termes de l’échange
BABA AIDARA, JOURNALISTE : ‘’Wade avait obtenu le premier Compact, Macky le second, Diomaye…’’
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT : Le Sénégal Partage son Expérience en Financement Social