Keur Massar veut faire vivre le théâtre
En conférence de presse mardi, les organisateurs de la première édition du festival d’art de Keur Massar ont présenté leur projet aux journalistes.
La commune d’arrondissement de Keur Massar, une localité du département de Pikine en banlieue dakaroise, va vibrer les 18, 19 et 20 avril prochains, au rythme de la culture et sous toutes les facettes. Elle va accueillir la première édition du ‘’Festmassass’arts’’.
Au programme de ce festival, il y aura de la danse, du spectacle, des podiums, une démonstration rollers, des débats, de l’animation, de l’exposition, du théâtre, de la danse, un concours de chants et danses, prestation des ethnies, des feux d’artifice, du son et lumière, entre autres. ‘’Toutes les dimensions de la culture seront exprimées, sans retenue, pendant 3 jours.
Et Keur Massar sera le lieu par excellence de convergence des acteurs culturels, de rendez-vous du donner et du recevoir’’, a soutenu mardi, lors d’un point de presse, le coordonnateur et ex-membre de la troupe théâtrale ‘’Daaray Kocc’’, Ibra italien. Cette rencontre sera le trait d’union de l’expression culturelle de toutes les ethnies vivant au niveau de la localité de Keur Massar. Ce sera également ‘’le reflet, le souffle et la voix de cette zone dans l’émergence de la création nationale’’.
Il est prévu de créer un village du festival dans le quartier Aïnoumadi de Keur Massar. Il va abriter la plupart des manifestations. Et le thème de ce premier festival est : ‘’La culture comme alternative pour le développement économique et social harmonieux de Keur Massar’’. Il va regrouper une centaine d’artistes tous issus de ladite localité. Selon les organisateurs, à la sortie de cette manifestation culturelle, un grand centre sera mis sur pied où les acteurs et potaches de la zone pourront se réunir et s’exprimer.
Le budget est estimé à 20 millions, selon les initiateurs. Les autorités municipales ont contribué à hauteur de 5 millions, et le reste sera comblé par les partenaires. Le parrain de cette première édition est le directeur général de la Sedima, Babacar Ngom.
CHEIKH THIAM