Publié le 6 Feb 2014 - 20:56
FESTIVAL RIBIDION

Aïda Samb, Daara Ji et Viviane n’ont pas reçu leurs cachets

 

La structure More Human doit près de 10 millions aux artistes Aïda Samb, Viviane et au crew Daara Ji. Pour une structure qui a casqué 75 millions pour la prestation du P Square en play-back, payer dix millions ne devrait pas poser problème. Joint au téléphone, Mo Sow du label suscité s’est expliqué.

 

Le Ribidion, initié par la mairie de Dakar, revient au devant de l’actualité, un mois après son organisation. Après l’énorme cachet (ndlr 75 millions) payé au P Square, pour un play-back, c’est le non-paiement des cachets d’artistes sénégalais qui remet le festival de musique au goût du jour.

En effet, Daara Ji family, qui a livré le 1er janvier à la place de l’Obélisque un grand spectacle, n’a pas encore reçu son cachet. Les chanteuses Viviane Chédid et Aïda Samb sont dans le même cas.

D’après le producteur Ibou Ndour du label Prince Arts joint par EnQuête, ‘’le cachet total de ces artistes pourrait tourner  autour de 10 millions F Cfa’’. ‘’On a payé 75 millions au P Square et on peine encore à payer les artistes locaux, c’est catastrophique et terrible’’, juge le frangin de You.

Un contrat lie les artistes au label More human qui a co-organisé le Ribidion avec la mairie de Dakar. ‘’On a signé un contrat avec Mo Sow’’, explique Ibou Ndour. Donc, c’est au label More human de décaisser l’argent.

Joint par EnQuête, Mo Sow a expliqué le retard. ‘’Le maire, dit-il, avait voyagé et n’est pas encore au courant. Je dois le voir demain (ndlr aujourd’hui), pour régler la question.’’ Seulement, depuis un mois, il sert la même explication aux artistes. Encore que le maire Khalifa Sall n’a pas quitté Dakar, depuis au moins deux semaines. ‘’On ne veut pas aller à la police.

J’appelle tout le temps Mo, mais il me dit : le maire a voyagé, mais on doit se réunir demain et après le problème va être réglé. Jusque-là, rien’’, s’offusque Ibou Ndour, manager de Aïda Samb. Un chèque de 2 millions 500 lui a été donné. Cependant, jusque-là, il n’a pas pu l'encaisser. ‘’Je suis allé à la banque et on m’a dit qu’il n’y avait pas d’argent. Depuis, on me demande d’attendre’’, dénonce Ibou.

BIGUE BOB

 

Section: 
PREMIÈRE ÉDITION SOTILAC : Le Sénégal hisse les voiles du tourisme de croisière
ATELIER ‘’DAKAR AU FIL DES ARTS’’ À L’IFD : Une ville contée en sonorités
EXPO "TRAITS ET LETTRES" AU CARRÉ CULTUREL : Le pouvoir de l'art dans l'éducation et la transformation sociale
AVANT-PREMIÈRE « AMOONAFI » DE BARA DIOKHANE : L'art, l'histoire et le droit au service de la mémoire
EXPOSITION "SYMBOLES DE LA VIE : AU-DELÀ DU REGARD" : Réflexions sur la condition humaine
LE SYNPICS ET CONI IA LANCENT UNE FORMATION : Vers une révolution technologique du secteur médiatique
LIBERTÉ DE PRESSE ET DROIT À L’INFORMATION : RSF appelle les députés à instaurer quatre réformes
BIENNALE OFF : L'Orchestre national raconté à Douta Seck
EXPOSITION FALIA La Femme dans toutes ses facettes
MUSIQUE À L’IMAGE : Plusieurs jeunes formés au Sénégal
CÉLÉBRATION 50 ANS DE CARRIÈRE : L’Orchestra Baobab enflamme l’Institut français de Dakar
15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Seulement deux prix remportés par le Sénégal
BIENNALE DE DAKAR : Un éveil artistique, selon Bassirou Diomaye Faye
CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DE LA 15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Dak’Art pour un voyage culturel
EXPOSITION ‘’FAIRE LIEU’’ À DAKAR : Cinq lieux africains comme espaces de transformation
BIENNALE DE DAKAR   - EXPO ‘’DEVOIR DE MÉMOIRE’’ : Un modèle d’engagement culturel
Goncourt 2024
PRÉSENTATION TAARU SÉNÉGAL : La première Symphonie d'Amadeus
PARTICIPATION DES USA À LA BIENNALE DE DAKAR : Mettre en lumière l’influence de la culture africaine sur l'art américain
MARIAM SELLY KANE - JOURNALISTE : Une voix pour les femmes et les enfants