75% des diplômés trouvent aisément emploi, d'après le ministre Mamadou Talla
En visitant hier à Dakar, dans des centres de formation professionnelle où se déroulent les épreuves du BTS, le ministre de tutelle Mamadou Talla n'a pas manqué de souligner le taux élevé de l'employabilité des diplômés.
Les candidats au Brevet de technicien supérieur (BTS) ont entamé depuis le 10 juillet dernier les examens. A cet effet, le ministre de la Formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'artisanat, Mamadou Talla, a procédé, hier à Dakar, à une visite de centres de formation où se déroulent les épreuves. Il s'est ainsi rendu au Centre d'entrepreneuriat et de développement technique (ITECOM), au Lycée technique Maurice Delafosse et au Centre de formation professionnelle et technique (CFPT). Il a pu constater que les examens se déroulaient normalement.
En outre, Mamadou Talla a pris connaissance des résultats du premier tour dans la plupart des centres visités. Au lycée technique Delafosse, par exemple, ''le taux de réussite du premier tour est de 40% contre 30% l'année dernière'', a noté Ibrahima Sène, président du jury ''Comptabilité''.
Parlant de l'importance de la formation professionnelle, Mamadou Talla a soutenu qu'elle est la clef facilitatrice de l'insertion des jeunes dans le marché de l'emploi. D'après lui, le taux d'insertion après la formation avoisine les 75% au Sénégal.
M. Talla a relevé que la particularité du BTS résidait dans la difficulté qu'éprouvait l’État à orienter les bacheliers techniques. Mais, avec l'instauration de 34 BTS, il y a eu d'énormes améliorations à l'en croire. De même, avec l'implantation de 16 BTS, suivant l'Approche par les compétences (APC), le taux de réussite se situerait actuellement à ''plus de 80%''. Dans la même veine, le ministre a évoqué les grandes réformes que le gouvernement va entreprendre dans ce secteur.
''Nous sommes en train de réformer la formation professionnelle du CAP au BTS'', a-t-il informé. Et, a-t-il ajouté, puisque le Sénégal est divisé en 6 pôles de développement économique, le pays sera doté de 6 lycées professionnels dont les travaux de construction prendront fin d'ici 2017. Le premier centre sera implanté à Sandjara et le second à Fatick, a-t-il précisé. La spécificité de ces écoles sera que les élèves vont bénéficier d'une formation par alternance en collaboration avec les entreprises et surtout avec le secteur de l'artisanat.