Le 14e sommet des pays membres de l’Organisation internationale de Francophonie (OIF), tenu ce week-end à Kinshasa en République démocratique du Congo, a été le lieu d'un autre succès diplomatique du régime de Macky Sall.

Le discret lobbying auprès des capitales francophones africaines et de Paris a payé puisque, comme le souhaitait le pouvoir sénégalais, le Sénégal abritera le prochain sommet prévu en 2014.

Selon l'AFP, le Sénégal et le Vietnam étaient au coude-à-coude ''alors que le Vietnam était très, très motivé et l'avait fait savoir''.

La Moldavie et Haïti s'étaient également proposés d'accueillir ce 15e sommet sans en avoir réellement les moyens, ajoute le même organe. Lequel ajoute que ''la candidature du Sénégal, pays natal du secrétaire général Abdou Diouf, était très appréciée par de nombreux pays membres et appuyée notamment par la France, a relevé une source politique au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF)''.

...Abdoul Mbaye salue un ''éclatant succès diplomatique''

En tout cas, pour le gouvernement du Sénégal, c'est un ''éclatant succès diplomatique''. Dans un communiqué reçu hier, le Premier ministre Abdoul Mbaye, note que cela ''récompense l’engagement du chef de l’État (Macky Sall) en faveur de la promotion des valeurs de démocratie, de paix et de défense des droits de l’Homme''.

La même source relève qu'après avoir reçu le troisième sommet de Dakar en 1989, le Sénégal pays sera ''le premier État africain à accueillir, pour la deuxième fois, la conférence des chefs d’État et de Gouvernement ayant le français en partage''.

''Cette décision est également un hommage au Président Senghor, membre fondateur de la Francophonie et une reconnaissance des mérites du Président Abdou Diouf, Secrétaire général de l’OIF dont le deuxième sommet de Dakar devrait coïncider avec la fin de son [second] mandat à la direction de cette organisation'', poursuit M. Mbaye. Diouf aura passé 12 années à la tête de l'institution internationale.

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