Publié le 2 Mar 2013 - 09:32
GUERRE AU MALI

Idriss Déby estime que des soldats tchadiens ont tué Abou Zeid

Abou Zeid, l'émir d'Aqmi.

 

Le président tchadien Idriss Déby Itno a affirmé, vendredi 1er mars, que des soldats tchadiens ont tué l'émir d'Al Qaïda au Maghreb islamique, Abou Zeid. Les autorités françaises et algériennes n'ont pour le moment pas confirmé l'information mais des tests ADN seraient en cours afin de vérifier l'identité d'un corps qui pourrait être celui du chef jihadiste.

 

Vendredi 1er mars, après une cérémonie funéraire en l’honneur de militaires tchadiens tombés au Mali, le président Idriss Déby Itno a déclaré, à N'Djaména, qu’Abou Zeid, émir d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), avait été tué par les soldats tchadiens lors de combats avec les groupes islamistes armés dans l’Adrar des Ifoghas, à l'extrême nord du Mali.

 

Jusqu’à présent, seules des frappes aériennes françaises avaient été évoquées comme étant à l’origine de la mort - encore non confirmée - du terroriste algérien. Face à des représentants de l'opposition et en présence de journalistes, le président tchadien a, lui, affirmé qu'Abou Zeid avait été abattu, avec un autre responsable d’Aqmi, lors d’une offensive menée, le 22 février, par un contingent tchadien contre des jihadistes dans le massif des Ifoghas.

 

Tests ADN

 

Un peu plus tôt dans la journée de vendredi, le quotidien algérien El Khabar rapportait pour sa part que des tests ADN avaient été pratiqués en Algérie sur deux membres de la famille d'Abou Zeid, afin de confirmer l’identité d’un corps qui pourrait être celui du chef d’Aqmi. « Les services de sécurité sont en train de comparer l'ADN de deux proches parents d'Abou Zeid avec des échantillons prélevés sur les restes d'un corps remis par les forces françaises » aux autorités algériennes, précise El Khabar.

 

De leur côté, les autorités françaises refusent toujours de confirmer l'éventuel décès d’Abou Zeid. « Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération », a déclaré à la mi-journée le président François Hollande, qui évoquait dans un discours l'opération militaire au Mali, entrée « sans doute » dans sa dernière phase, « sûrement la plus délicate ».

 

 

 

 

Jeuneafrique

Section: 
Iran - mise sur pied Mwada
SOMMET DE LA CEDEAO ET DE L'AES : Entre retrait ‘’irréversible’’ et derniers efforts de médiation
NIGER - RÉCENTES ATTAQUES MEURTRIÈRES : Les faiblesses persistantes de l'armée face à une insécurité grandissante
Gouvernement Barnier
Aminata Touré : « Au Sénégal, la loi d’amnistie doit être abrogée » 
MALI-BURKINA : Assimi ferme une télé pour plaire à Traoré
PHÉNOMÈNE DE RETOUR AU POUVOIR D’ANCIENS DIRIGEANTS : Ces éternels ‘’phénix’’ à la reconquête du pouvoir  
Afrique du Sud : 4 500 mineurs illégaux coincés sous terre et assiégés par la police
Génocide des Tutsis : La justice administrative « incompétente » pour juger l’Etat français
Critiques au Mali
États-Unis : Les contours de la future politique étrangère de Donald Trump se dessinent
SOMMET ARABO-ISLAMIQUE DE RIYAD : Des actions concrètes contre l'agression israélienne  
ÉLECTION AMÉRICAINE - DONALD TRUMP ET L'AFRIQUE : Un ‘’Reset’’ face aux nouveaux défis géopolitiques
Ghana : Le Parlement suspendu pour une durée indéterminée à cause d'un différend juridique
Turquie  : L’attaque armée d’un bâtiment de l’industrie de la défense fait cinq morts et vingt-deux blessés près d’Ankara
Mali : Pas de liberté provisoire pour l'économiste Etienne Fakaba Sissoko
ELECTIONS AU TCHAD : Succès Masra hésite encore à participer aux élections législatives
DIPLOMATIE SENEGALAISE : Les errements de la tutelle
Cameroun : Face aux rumeurs, le gouvernement communique sur l'état de santé du président Paul Biya
EXIGENCE DE LA CARTE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Le calvaire des Sénégalais vivant au Maroc