La Raddho dénonce une ''agression'' d'un jeune par un sapeur-pompier
Encore un cas d'agression d'un homme de tenue sur un civil. C'est en tout cas ce que dénonce l’Observatoire décentralisé de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) de Kédougou.
Dans un communiqué reçu hier, celle-ci ''exprime sa profonde indignation suite à l’agression de Bernard Kally Bindia, par un agent de la caserne des sapeurs-pompiers de Kédougou, le lundi 1er avril 2013 au quartier Dandé Mayo''. Selon l'antenne locale de la Raddho, ''après la mort de Sina Sidibé tombé le 23 décembre 2008 sous les balles de militaires et celle de Kécouta Sidibé le 13 août 2012 sous les coups de poing, pied et autres objets contondants des gendarmes de la Brigade de Kédougou, c’est au tour de Bernard Kally Bindia d’être atrocement agressé, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2013 par le sieur Samba Ndour, en service à la caserne des sapeurs-pompiers de Kédougou''.
Le document ajoute que ''selon les témoins entendus par les membres de la Raddho, c’est suite à une simple altercation que le sapeur-pompier s’en est pris à Kally. Après quelques invectives avec le jeune Kally, le sieur Ndour l’a entraîné au bord du fleuve et lui a asséné des coups de pierres et de poing sur la bouche, le visage avant de se débarrasser de lui dans une maison abandonnée. Etant dans un état d’inconscience, il a été évacué par sa famille dans le district sanitaire de la localité''.
La même source soutient que cela a été ''corroboré par le certificat médical établi qui indique +une perte de conscience partielle, une forte contusion palpébrale du visage, de multiples plaies sur la lèvre supérieure, la bouche et une incapacité temporaire de travail de 30 jours+''. La Raddho de Kédougou ''exige l’ouverture d’une enquête judiciaire, en vue de situer les responsabilités et de sanctionner l’auteur (et) invite les autorités à se saisir de ce cas et à en tirer toutes les conséquences en vue d’amener les forces de sécurité à jouer leur véritable rôle''.
Enquête