Le cas Karim Wade
La libération de Karim WADE fait l’objet de débats dans tous les cercles et dans tous les milieux. Telle une patate chaude, le pouvoir cherche par tous les moyens de s’en débarrasser sans perdre la face. Des émissaires officieux ou officiels travaillent depuis un moment à aplanir les difficultés liées aux exigences judiciaires et à la real politique que dicte la situation du moment, c’est-à-dire l’apaisement de la tension et du climat politico-social.
Ainsi, les différents entretiens que Cellou Dalein Diallo a eus avec Macky, Ouattara et Bongo sont à mettre dans l’optique de la libération de Karim WADE. S’y ajoutent la pression constante du Front pour la Défense de la République, les vœux exprimés par la quasi-totalité de la classe politique, des marabouts et de la société civile de voir Karim libre.
Cependant, force est de constater que le pouvoir, sous l’emprise de la peur, use de tous les moyens, même antidémocratiques et illégaux afin de maintenir injustement Karim WADE dans les liens de la détention. Cette posture est d’autant plus justifiée que Karim est devenu l’icône des masses. Sa popularité et son charisme ont été rehaussés par son séjour carcéral, déjouant ainsi tous les calculs du pouvoir qui le voyait mort politiquement.
Face à ce régime impopulaire, Karim WADE, une fois dehors, les portes du palais lui sont ouvertes inéluctablement. Reste à savoir s’il va regagner sa nouvelle demeure ou attendre jusqu'en 2017.
C’est pourquoi des pièges, des formules, des subterfuges sont en train d’être usités pour empêcher Karim de briguer la magistrature suprême. Cela va de la renonciation à la politique à l’acceptation d’un non-lieu partiel. Ce qui anéantirait définitivement toute chance de voir Karim devenir le 5ème président de la République du Sénégal.
RESTONS VIGILANTS !
Samba DIAW
Président de CONVERGENCE LIBERALE