Daouda Ngom fixe son cap
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Lors de sa passation de service au ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom a révélé, hier, les défis de son magistère. Ils vont tourner autour de la lutte contre la déforestation, de la conservation de la biodiversité, de l’adaptation au climat, de l’atténuation de ses effets et de la réduction de la pollution.
Nommé ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom a reçu le témoin, avant-hier, des mains de son prédécesseur Alioune Ndoye. Le nouveau ministre a dit mesurer à sa juste valeur l’ampleur de la tâche et pris conscience du champ de ses charges à la tête de ce département stratégique.
Ce faisant, il a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Il promet de faire sien l’héritage de 64 ans d’indépendance en termes de politique environnementale, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une nouvelle approche. ‘’Il nous faut mutualiser nos savoirs et vibrer au diapason des expériences que l’humanité a capitalisées pour un meilleur vivre-ensemble. L’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes et à l’engagement avec les communautés, les entreprises et les partenaires internationaux dans un dialogue fécond et une collaboration fructueuse. Les défis à relever sont considérables. Il s’agit, entre autres, de la lutte contre la déforestation, de la conservation de la biodiversité, de l’adaptation au climat, de l’atténuation de ses effets ou de la réduction de la pollution’’, a-t-il déclaré.
Pour y arriver, il compte sur ‘’un engagement continu, des politiques innovantes et une détermination des populations’’. ‘’Ces épreuves, poursuit-il, peuvent être transformées en opportunités de croissance, de santé et de durabilité pour les générations futures’’.
Car, à ses yeux, l’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique (agriculture, pêche, tourisme, énergie, industrie, etc.).
Ainsi, il a l’ambition de ‘’faire de ce ministère la boussole des autres pour la conduite de changements profonds’’.
Pour réussir sa mission, Daouda Ngom compte sur l’apport de tous ses collaborateurs. ‘’Habitué de la maison, je connais certains d’entre vous avec lesquels j’entretiens des relations professionnelles depuis des décennies. Je sais pouvoir me glorifier de notre amitié, en gardant l’espoir que votre générosité ne me fera pas défaut. Ma connaissance du secteur sera mise à contribution pour réussir notre mission. Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit’’, a-t-il indiqué.
L'environnement est un secteur transversal
De son côté, le ministre sortant a souligné que l'environnement est un secteur transversal. C'est pourquoi, cette année, dit-il, le budget du département a été a augmenté de presque de 10 milliards, dans le souci de positionner, même au niveau protocolaire, le secteur de l'environnement.
‘’Il doit être transversal dans toutes les structures de l'État. Tout ce que nous allons faire aujourd'hui doit s'inscrire dans la durabilité et dans la protection de l'environnement, d'autant que nous vivons les méfaits du changement climatique. Nous avons confiance au nouveau ministre. C'est un homme du sérail dans le secteur de l'environnement. Il connait le secteur et il connait les collaborateurs qu’il va trouver dans ce ministère. Il a donc la liberté d'adapter l'organisation du département par rapport à ses orientations. Nous lui souhaitons bonne chance et nous avons confiance au personnel, notamment à leur compétence et leur engagement par rapport à la mission qui leur est confiée’’, a soutenu Alioune Ndoye.
CHEIKH THIAM