Attaque des islamistes contre la ville de Diabali sur la route de Bamako
Des combattants jihadistes, menés par l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), ont attaqué lundi la ville de Diabali, dans le centre du Mali, dans une zone sous le contrôle des autorités maliennes, a-t-on appris auprès de sources concordantes.
"Les islamistes ont attaqué aujourd'hui (lundi) la localité de Diabali (à environ 400 km au nord de Bamako). Ils sont venus de la frontière mauritanienne, où ils avaient été bombardés par l'armée française", a déclaré à l'AFP une source de sécurité malienne.
Selon la même source, l'armée malienne a envoyé "d'urgence" un hélicoptère sur place.
"Abou Zeid, l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dirige lui-même les opérations. Ils ont quitté la frontière mauritanienne, pour éviter les raids des avions français", a précisé une source sécuritaire régionale, qui confirme l'attaque contre Diabali (bien Diabali).
La France, se proclamant "en guerre contre le terrorisme" au Mali, a bloqué vendredi la progression des groupes armés islamistes, qui contrôlent le nord du Mali depuis neuf mois, vers le centre du pays et bombardé pour la première fois dimanche leurs positions islamistes dans le nord, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes.
Des positions islamistes à Nampala, à une cinquantaine de kilomètres de Diabali, et un camp d'entraînement jihadiste à Léré, près de la Mauritanie, ont notamment été visés dimanche par des frappes aériennes françaises.
Jeuneafrique