Publié le 1 Feb 2012 - 02:35
MANIFESTATIONS A LA PLACE DE L’OBÉLISQUE

Quand Les manifestants se révoltent contre... l’opposition

Une opposition qui a perdu une bataille face à la marche triomphale de Wade. Pour les jeunes venus nombreux manifester leur désapprobation à la candidature de Wade validée officiellement dimanche dernier par le Conseil constitutionnel, le projet de lutte unitaire contre le régime peut être mis au placard.

Alors qu’ils s’attendaient à un forcing ou une marche vers le palais, ils ont eu de nouveau droit à des discours. ''On en a assez des discours, on s’est mis à parler pendant une année et cela n’a pas empêché Wade de trouver des subterfuges pour se présenter à la présidentielle.'' ''L’heure n’est plus au discours mais aux actions.'' ''Wade peut dormir sur ses lauriers, il n’a pas d’opposition pour lui tenir le langage de la rigueur. Il faut qu’il y ait des martyrs pour stopper ce régime. Mais tant que les Sénégalais n’auront pas atteint ce degré d’engagement, ils n’iront nulle part.''

Une position largement partagée par la masse impressionnante qui semble prête à en découdre avec Wade.

Interpellée sur les lieux, la militante du Parti socialiste, la chanteuse Aby Ndour estime pour sa part que la voie pacifique est la meilleure solution pour résoudre une situation de crise. ''L’essentiel, c’était de se rassembler et de montrer au Conseil constitutionnel que le peuple refuse sa décision.''

Dans cette croisade contre Wade, les chefs religieux en ont aussi pris pour leur grade à cause de leur mutisme. ''Wade a corrompu une partie de l’élite intellectuelle, religieuse et sociale. C’est au peuple de se mobiliser pour arrêter ce vieux qui risque de mener le pays vers le chaos'', a souligné l’artiste Ngagne Kassé qui a rompu les amarres avec Wade. Pour cet ex-libéral comme pour d’autres, c’est par la violence que le peuple sénégalais mettra fin au règne d'un Wade qui ''gagne du terrain avec des consciences marchandées.''

« Je parle en connaissance de cause, Wade n’est pas prêt à céder son fauteuil. Il est sourd à l’appel du peuple !''

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