Pour ses actions envers l’Afrique en matière de développement durable et son soutien au Canada, la Sénégalaise Fatima Dia Touré est faite chevalière de l’ordre national du Québec.

Une Sénégalaise a reçu la plus prestigieuse de toutes les reconnaissances que décerne le Québec. Fatima Dia Touré a, en effet, reçu l’insigne de chevalière de l’ordre national du Québec. Juriste, environnementaliste, elle est titulaire d’un DESS en administration financière. Elle a été distinguée pour ses actions envers les pays africains en matière de développement durable. Dans son discours dont EnQuête détient une copie, le premier ministre Québecois Philippe Couillard a déclaré : ‘’Mme Dia a consacré sa carrière à la promotion du développement durable. 

Depuis de nombreuses années, elle est profondément engagée à soutenir les pays africains dans leurs efforts de développement et à les outiller pour lutter contre les changements climatiques.’’ Aussi, ''le Québec a-t-il trouvé en elle une alliée de taille dans sa volonté de prendre part aux travaux menant à l’élaboration de différentes ententes internationales, telles que la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. C’est un véritable honneur pour nous de l’accueillir au sein de l’Ordre’’, a-t-il affirmé.

La contribution de celle qui a été experte du Sénégal dans les négociations internationales relatives à l’environnement  de manière générale et spécialement dans les accords multilatéraux sur l’environnement est considérable, puisqu’elle n’est pas en terrain inconnu. Elle a également travaillé comme point focal de la convention du cadre des Nations unies sur les changements climatiques. En juin 2007, elle est nommée au terme d’un processus de sélection directrice de l’institut de l’énergie et de l’environnement de l’organisation internationale de la Francophonie. Son travail dans cette institution a contribué aujourd’hui au choix porté par l’Etat québécois en sa personne. Car dans un communiqué de l’ordre national du Québec composé de 914 membres, il est écrit : ‘’En sa qualité de directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, elle s’est employée à renforcer les liens entre le Québec et cet organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie’’. 

BIGUE BOB