La marine nationale exhibe son simulateur
Inaugurée en novembre 2015, le complexe de simulation de la marine nationale, le seul en Afrique, a reçu hier la visite des membres du ’Propeller Club’’.
The ‘’Propeller Club’’ a visité hier le centre de simulation et de formation de la marine nationale sénégalaise. Cette association de maritimistes implantée un peu partout dans le monde a un but non lucratif. Cette visite, selon Ababacar Ngom Directeur général de Dakar Express Equipements et services (DEES) par ailleurs membre de ‘’Propeller club Dakar’’, est motivée par le fait que le Sénégal est un pays très maritime. ‘’Notre pays a près de 700 kilomètres de façade maritime et plus de 250 km² qui appartient à la mer. Le Sénégal a une surface maritime extrêmement importante qui tire ses revenus au niveau de la pêche, mais aussi 95% des exportations passent par la mer et pour des raisons de sécurité, nous avons la marine nationale sénégalaise’’, a expliqué M. Ngom.
Inauguré en novembre 2015, ce complexe de simulation de la marine nationale est le seul en Afrique. Il est doté d’un outil performant de formation qui est aux normes des standards internationaux en la matière. Le cahier de charges au départ, a dit M. Ngom, était assez fort parce que ce complexe devrait être réalisé par des ingénieurs et des techniciens pour qu’il soit le plus performant à ce jour en Afrique. ‘’Je veux parler du Maghreb jusqu’en Afrique du Sud. Parce qu’il est contenu de l’incorporation de dernier développement en progrès et technologie en matière de simulation et d’entraînement virtuels. Donc avec beaucoup d’exercices en tout temps, dont certains peuvent être des secrets défense’’, a-t-il souligné.
D’une surface de 350 m² en plus d’un bureau d’instructeur et un autre de gestion qui est de 200 m², l’avantage de ce centre est qu’il est dédié à la simulation. ‘’Nous avons une partie principale dédiée à la machine. Cela veut dire qu’aujourd’hui, ce simulateur a une salle où on peut former des futurs ingénieurs mécaniciens, pour pouvoir simuler ici comme un bateau à terre dans une école, un bateau en mer après avoir eu des pannes et qui doit être réparé. On peut donner des instructions. Il y a plus de deux mille formules de pannes qu’on peut envoyer et former en mer quand on est dans des situations très difficiles’’, a-t-il renseigné.
VIVIANE DIATTA