La Sr de Thiès ferre un vieux forgeron
Les éléments de la Section de recherche de la gendarmerie de Thiès ont interpellé un forgeron sexagénaire à Pout. Les enquêteurs ont saisi des fusils, armes de poing artisanales et des munitions.
Les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Thiès ont été saisis d’une information faisant état d’un vaste trafic d’armes à Pout, une commune située à quelques kilomètres de la ville de Thiès. Des investigations et recoupements ont permis aux pandores de savoir que ce trafic est tenu par un vieux forgeron. Un sexagénaire qui répond au nom d’Ibrahima D.
Selon nos informations, il tenait dans la plus grande discrétion son atelier qu’il avait hérité de son vieux papa où il achetait, réparait et vendait, depuis plus d’une dizaine d’années, des armes à feu et des munitions.
D’après nos interlocuteurs, son travail consister à fabriquer des armes et munitions artisanales, mais aussi, il en achetait pour les revendre dans le marché noir.
Toutes ces informations en leur possession, les enquêteurs de la Sr de Thiès ont décidé de faire une visite inopinée dans son atelier niché dans un endroit discret de Pout, zone connue comme un lieu de vente de mangues.
Sur place, la perquisition a été plus fructueuse. Selon nos sources, ils ont trouvé sur les lieux, une dizaine d'armes (dont 3 fusils et 5 armes artisanales) et une trentaine de munitions. A cela s’ajoute les armes de poing qui avaient leurs chargeurs.
Lors de son audition, il a reconnu sans ambages les faits qu’on lui reproche. Il a confié être dans cette affaire, depuis des années. Que ses clients se trouvent dans le marché noir. Sauf que, précisent nos interlocuteurs, il n’a pas voulu dénoncer ses complices.
Au terme de sa période de garde à vue, Ibrahima D. a été déféré, avant-hier mercredi, au parquet de Thiès. Les enquêteurs lui reprochent les faits de détention, vente illégale d'armes à feu et de munitions et trafic.
CHEIKH THIAM