Obama et Romney se disputent les faveurs d'Israël
Benyamin Nétanyahou est l'objet de toutes les attentions de la part des deux candidats à la présidentielle américaine. Cette double offensive de charme est centrée sur le dossier nucléaire iranien. Barack Obama a, selon le quotidien israélien Haaretz, dévoilé récemment au premier ministre israélien des plans d'attaques américaines contre l'Iran.
Mitt Romney, son adversaire républicain, en visite à Jérusalem, a tenté dimanche d'égaliser au score en affirmant qu'il fallait maintenir l'option militaire sur la table pour contrer la «folie nucléaire» de l'Iran. Mieux encore: un membre de son entourage a confié que le gouverneur «respecterait» une éventuelle décision israélienne d'attaquer l'Iran, sans avoir obtenu le feu vert préalable et explicite des États-Unis.
Plus surprenante, sa proposition de faire de Jérusalem la capitale d'Israël suscitera sourires ou consternations. «Les déclarations de Romney portent atteinte aux intérêts américains dans la région, à la paix, à la sécurité, et à la stabilité. Ces déclarations (…) sont inacceptables et nous les rejetons totalement», a affirmé le négociateur palestinien Saëb Erakat. Les États-Unis ne reconnaissent pas officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël. Leur ambassade, comme pratiquement celles de tous les pays représentés en Israël, se trouve à Tel-Aviv.
Le Figaro