325 jeunes à l’école du civisme
Les activités de promotion des valeurs civiques se poursuivent. Le Programme d’Apprentissage de la Citoyenneté Active (PACITA) vise la formation de 325 jeunes, d’ici au 4 juillet, dans les quatre départements de Dakar. 100 jeunes du département de Dakar ont débuté une formation hier.
Ils sont sans doute des milliers voire des millions de Sénégalais qui, chaque jour, vaquent à leurs occupations sans se poser des questions sur des outils de leur quotidien. En guise d’exemple, les passerelles sont souvent mal utilisées par les citoyens et cela conduit à des accidents de circulation. Nombreux sont ceux qui ignorent l’utilité des lignes tracées sur les routes. Les accidents de la circulation font en moyenne 350 morts par an. Estimation faite par le directeur des transports terrestres en 2013. Pour y remédier, le ministère de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, sous la tutelle de Mame Mbaye Niang, déroule un programme d’apprentissage à la citoyenneté active (PACITA). Les activités ont lieu dans les quatre départements de la capitale.
Lancé depuis la semaine dernière, le Programme d’Apprentissage de la Citoyenneté Active (PACITA) a pour objectif principal de sensibiliser un grand nombre de citoyens sur certaines questions qui ont trait aux valeurs civiques. A cet effet, trois cent vingt cinq (325) jeunes des quatre départements de la région de Dakar (Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque) sont mobilisés pour recevoir une formation pratique et technique sur la sensibilisation des piétions sur le bon usage des passerelles, la prévention routière et l’extraction du sable marin. Les candidats serviront de relais entre le service civique et la population. Après Pikine, 100 jeunes du département de Dakar ont débuté hier une formation. Ainsi, suivront ceux du département de Guédiawaye au nombre de 75, et de Rufisque, 50 jeunes.
Le directeur du Service civique national, le colonel Baba Diakhaté a soutenu qu’une étude menée dans la banlieue et à Dakar a montré un ratio important entre les personnes qui utilisent les passerelles et celles qui passent à côté. Ce constat a mené les autorités à lancer ce programme pour mieux vulgariser les messages de bonne conduite. «L’Etat a mis pas mal de moyens dans le cadre des passerelles. Malheureusement, jusqu’à présent, il y a des accidents, parce que tout simplement les gens ont la paresse d’utiliser les passerelles ou justement, ils ignorent leur avantage », se désole-t-il.
Le travail des jeunes consistera, à l’issue de la formation de trois jours, de descendre sur le terrain pour sensibiliser la population. Trois mois plus tard, une séance de restitution sera faite afin d’évaluer l’impact. La mission du service civique, précise colonel Diakhaté, consiste à sensibiliser toute la population, à travers ce programme qui va toucher toutes les autres régions du pays.
AIDA DIENE