Réponse APR
Dans un communiqué de presse, les partisans du président de la République rappellent que ‘’le respect de l’État de droit est du ressort de notre appareil judiciaire dont nul ne peut contester l’indépendance. Autant la garantie des droits est assurée par les tribunaux dont les décisions doivent être respectées quand ils condamnent des hommes publics, comme lorsqu’ils condamnent l’état, autant les ‘citoyens ordinaires’, les hommes publics, les collectivités locales, les personnes morales de droit privé, l’État comme les administrations disposent de tous les recours et instruments que la loi met à leur disposition pour contester les décisions rendues et exercer tous les droits et recours prévus par la loi’’.
Ils déclarent également que ‘’les organismes publics, comme la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui n’est pas un organe d’exécution des décisions de justice, exercent leurs prérogatives dans le strict respect de la loi. La Cour suprême, comme le Conseil constitutionnel, veille au respect de la loi, l’interprète et crée le droit. C’est cela l’essence même de l’État de droit.
Ceux qui prétendent s’accorder avec 83 % des Sénégalais, bien feutrés dans leur salon, n’expriment aucun respect de notre système démocratique ni de nos institutions judiciaires lorsqu’ils sont sur les mêmes longueurs que les fossoyeurs de notre démocratie qui appellent à des mobilisations sur toute l’étendue du territoire le jour où la Cour suprême a fixé son audience pour examiner un recours de l’État contre une décision de justice habilitant un citoyen à s’inscrire sur le fichier électoral’’. Benno Bokk Yaakaar soupçonne ces derniers de ‘’manipuler, influencer la justice et porter atteinte au principe sacro-saint de son indépendance’’.