Publié le 11 Dec 2020 - 01:37
RÉALISATION DES GAINS PROMIS DE LA ZLECA :

Les experts misent sur la numérisation du commerce

 

Pour la mise en œuvre correcte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), les acteurs doivent faire recours à la numérisation du commerce. C’est ce qu’a soutenu le conseiller principal de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Tunde Fafunwa, à l’occasion de l’édition 2020 de la Conférence économique africaine qui se tient du 8 au 10 décembre à Addis-Abeba.

 

La Zone de libre-échange continentale africaine doit être officiellement opérationnelle à partir de janvier 2021. Et pour sa mise en œuvre correcte, le conseiller principal de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a indiqué qu’ils vont avoir recours à la numérisation. ‘’Afin de mettre en œuvre correctement la Zleca, nous allons avoir recours à la numérisation sous deux aspects : les services numériques et virtuels eux-mêmes et tout ce qui concerne la finance, la santé à distance, l’agriculture et l’éducation. Le second est l’exercice habilitant que la numérisation offre en particulier pour le commerce et dans les différents secteurs. S’assurer que ces gains soient effectivement réalisés, nécessite un effort multisectoriel et multifactoriel’’, déclare Tunde Fafunwa.

Le conseiller principal de la CEA s’exprimait, lors d’une session intitulée ‘’Réaliser les gains promis de la Zleca : favoriser la mise en œuvre grâce à la numérisation et aux expériences comparatives du Sud’’, à l’occasion de l’édition 2020 de la Conférence économique africaine qui se tient en ligne du 8 au 10 décembre à Addis-Abeba. Ainsi, les recherches en cours menées par des experts de la CEA et de l’École des cadres du système des Nations Unies (UNSSC) visent à documenter les opportunités, les défis et le rôle de la numérisation dans la mise en œuvre de la Zleca. Elles examinent des études de cas dans certaines communautés économiques régionales telles que la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) où la numérisation est déjà en cours et tire quelques leçons comparatives pour la mise en œuvre de la Zleca.

A ce propos, présentant les objectifs généraux de l’étude, Bineswaree Bolaky a indiqué qu’ils ne veulent pas que le rapport soit une étude académique. ‘’Nous voulons que le rapport contienne des recommandations politiques qui seront pratiques et axées sur les ressources pour nos décideurs, en particulier pour le renforcement des capacités. Afin de mettre en œuvre la Zleca, nous devrons continuer à renforcer les capacités sur le continent. Et dans ce rapport, nous voulons mettre l’accent sur la façon dont nous pouvons tirer parti de la numérisation pour renforcer les capacités de mise en œuvre de la Zleca’’, affirme-t-il.  

Cependant, les experts de la CEA ont souligné que diverses questions telles que l’harmonisation des normes et l’amélioration des cadres juridiques existants, la promulgation des lois sur la cyber-sécurité et les consommateurs doivent être abordées pour que l’Afrique puisse profiter de la numérisation. Mais aussi la protection des données et la réduction du coût élevé de l’accès à Internet. Ces derniers préconisent également la facilitation des transactions électroniques, afin de ‘’stimuler’’ le commerce électronique et ‘’intensifier’’ les investissements dans les infrastructures des Tic pour le développement de l’économie numérique.

D’où la nécessité, selon eux, d’avoir des politiques visant à créer un ‘’environnement propice’’ à un commerce numérique ‘’productif’’.

Il convient de souligner que la Conférence économique africaine est organisée conjointement par la Banque africaine de développement (Bad), la CEA et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud). Elle offre une plateforme aux universitaires et aux jeunes chercheurs pour présenter des recherches axées sur des solutions aux décideurs.

MARIAMA DIEME

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