Publié le 13 Nov 2024 - 06:59

Sommet Russie-Afrique

 

Prenant part au Sommet Russie-Afrique, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (Misri), le docteur Abdourahmane Diouf, a souligné que l’Afrique a besoin de davantage d'investissements de la Russie dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l'énergie, la digitalisation, l'industrie, l'agriculture et la formation.

En effet, il explique que le second plan décennal de mise en œuvre de l'Agenda 2063 (STYIP) indique que le continent noir est aujourd'hui plus que jamais ouvert à des partenaires qui offrent des conditions accessibles, aident à la transformation des économies et favorisent son émergence en tant que marché intégré, région connectée et acteur mondial fort, uni, résilient et influent. Cet agenda, a-t-il insisté, nécessite des moyens et de l'engagement dans des secteurs clés, en coordination avec la Commission de l'Union africaine, à travers notamment le nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad).

‘’L'Afrique a besoin de résorber son déficit infrastructurel et entend s'engager dans la mise en œuvre de projets dans les domaines de l'autosuffisance alimentaire, de l'agriculture, des transports, des nouvelles technologies de l'information et de l'énergie, afin de résoudre le paradoxe qui est le nôtre, celui d'un continent riche en ressources de toutes sortes, mais qui accuse toujours un retard par rapport aux autres parties du monde", a déclaré le ministre, avant d’inviter le gouvernement russe et son secteur privé à s'approprier cette vision en accompagnant davantage le Sénégal dans sa volonté de transformer structurellement son économie dans les 25 prochaines années.

Le Dr Diouf a profité de cette tribune pour apprécier la hausse du volume des échanges notés ces dernières années ainsi que des investissements russes en Afrique et dans divers secteurs, tout en demeurant convaincu que les immenses potentialités qui s'offrent à son partenariat sont loin d'être exploitées. C'est pourquoi, a-t-il dit, "il nous faut davantage intensifier notre partenariat et faire bénéficier à l'Afrique le savoir-faire russe, reconnu à travers le monde entier. J'apprécie positivement la qualité de l’appui que la Fédération de Russie accorde à mon pays dans le domaine de l'éducation, avec notamment l'augmentation du quota des bourses allouées aux jeunes Sénégalais".

 

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