La société civile non satisfaite des résultats du sommet
Le sommet des nations unies sur le développement durable (RIO+20) n’a pas été très satisfaisant pour l’Afrique. Malgré, le document Africain présenté lors des discussions entre chefs d’état, beaucoup de sujets importants pour le continent n’ont pas été abordés. « Pour moi les résultats sont mitigés .On avait préparé un bon document consensuel au nom de l’Afrique, mais nos espérances n’ont pas été les meilleures » martèle avec tristesse Madame. Camara secrétaire exécutive du conseil national pour le développement durable en Guinée. Selon elle, l’Afrique n’a pas gagné grand-chose lors du sommet qui a pris fin ce vendredi 20 juin. « Dans le document Africain, trois questions phares n’ont pas été évoquées, il s’agit du transfert de technologies, le renforcement de capacité et les moyens de mise en œuvre (...)
Sans ses trois aspects on ne peut pas parler de développement durable » soutient madame Camara qui reconnait quand même que cette fois l’Afrique a parlé d’une seule voix et que la riposte ne manquera pas. « L’Afrique ne se laissera pas faire. Ce qui est positive ici est que le continent a parlé d’une seule voix. Et la façon dont les travaux se sont passés je suis convaincue que nous avons parlé d’une seule voix. Nous avons fait le compte rendu devant tout le monde. Mais la lutte continue » dira-t-elle.
Une alliance en vue pour sensibiliser sur le concept de l’économie verte
Le principal acquis pour l’Afrique a été la décision de garder dans le document final le concept de « l’économie verte » modèle de développement moins destructeur pour la planète dont la population devrait passer de sept milliards aujourd'hui à 9,5 milliards en 2050. « Nous avons décidé en tant que société civile Africaine de nous mettre ensemble autour d’un collectif « économie verte » pour pouvoir mener la veille et pouvoir orienter le débat dans le bon sens Africain » a soutenu Michel Takam secrétaire exécutif pour l’action pour un développement équitable intégré et durable au Cameroun. Ceci pour former une coalition africaine pour le développent durable et l’économie verte.
Plus de 18 organisations de la société civile Africaine ont déjà donné leur accord pour faire le lobbying auprès des organisations nationales. « Nous avons, au vu des documents finaux, imposer notre vision pour ne pas être en retard. Après Rio+20 nous allons nous organiser pour voir comment nous pouvons apporter un plus à ce concept de l’économie verte » dit-il