Transformation arachide
La production d’huile brute d’arachides dans les quatre régions du bassin arachidier du Sénégal, est estimée à 15,95 milliards F CFA en 2018. C’est ce qui ressort de l’étude monographique sur la transformation de l’arachide au Sénégal (Emtras) qui a été réalisée à Fatick, à Kaolack, à Kaffrine et à Diourbel. ‘’L’étude a permis de recenser 902 unités évoluant dans la transformation non industrielle de l’arachide dans le bassin arachidier. Par ailleurs, la production en valeur, des produits dérivés de l’arachide, est de 22,21 milliards F CFA en 2018 dont 15,95 milliards F CFA viennent de la production d’huile brute et 6,26 milliards F CFA répartis entre les autres produits dérivés de l’arachide.
La région de Diourbel occupe la première place, avec 91 % des unités recensées et 92 % de la production. S’agissant de la richesse générée, l’activité a créé une valeur ajoutée de 9,54 milliards F CFA. Au titre de l’emploi, une main-d’œuvre de 9 813 individus au total a été enregistrée, dont 1 176 permanents. La majorité des exploitants est constituée de femmes’’, informe le rapport de l’ANSD consulté hier par ‘’EnQuête’’.
...A la fin de la campagne 2017-2018, l’enquête de l’ANSD révèle que les 902 unités de transformation non industrielle d’arachide ont dépensé plus de 195,5 millions F CFA pour la rémunération de leurs salariés permanents. ‘’Le revenu total des saisonniers, durant les trois saisons, s’élève à 682,1 millions F CFA. La région de Diourbel est celle qui dépense le plus en charges de personnel. Ce qui peut s’expliquer par l’effectif important des saisonniers. En meilleure saison, les salaires versés sont estimés à 357,9 millions F CFA. Durant la moyenne saison, ils s’élèvent à 244,7 millions F CFA et enfin en basse saison, ils s’établissent à 79,5 millions F CFA’’, lit-on dans le document.
Il convient de noter que l’étude monographique sur la transformation de l’arachide au Sénégal (Emtras) a été réalisée dans les quatre régions du bassin arachidier (Fatick, Kaolack, Kaffrine, Diourbel). L’intérêt est porté sur les unités de transformation artisanales et semi-industrielles de l’arachide. En d’autres termes, seules les industries formelles transformatrices d’arachide sont exclues du champ. Le champ comporte alors : les unités individuelles actives dans la transformation de l’arachide, les groupements d’intérêt économique (GIE) et les entités semi-industrielles qui commercialisent tout ou une partie de leur production.