Mandela "a fait des progrès"
L'ex-président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé pour une infection pulmonaire depuis samedi à l'âge de 94 ans, a fait des progrès et ses médecins sont satisfaits de sa réponse au traitement, a indiqué la présidence mercredi.
"Les médecins s'occupant de l'ancien président Mandela ont rapporté qu'il avait fait des progrès ces dernières 24 heures et ils sont satisfaits de la façon dont il répond au traitement", a écrit la présidence dans un communiqué.
La présidence sud-africaine avait indiqué mardi que les examens qu'avait subi le héros national anti-apartheid ont révélé le réveil d'une ancienne infection pulmonaire.
Nelson Mandela avait déjà été hospitalisé en janvier 2011 pour une infection de même nature, probablement liée aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de captivité dans les geôles du régime de l'apartheid.
Les nouvelles ne sont pas nombreuses, mais les sources officielles répètent depuis qu'il a été hospitalisé que Nelson Mandela va aussi bien que possible et qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Ni le gouvernement, ni l'ANC, le parti au pouvoir qui doit tenir son congrès à partir de samedi, n'ont modifié leurs agendas.
Tous les médias du pays suivent de près les informations sur l'état de santé de Mandela, considéré par l'immense majorité de ses compatriotes comme une icône nationale de la réconciliation et du pardon, pour avoir négocié avec le pouvoir blanc la fin de l'apartheid et l'instauration d'une démocratie multiraciale en 1994.
La sécurité a été renforcée devant l'hôpital militaire de la périphérie de Pretoria où il a été admis.
"Les infections pulmonaires sont l'un des problèmes les plus courants lorsqu'on prend de l'âge, cela n'a rien d'inhabituel", a expliqué à l'AFP le Dr Mark Sonderup, vice-président de l'ordre des médecins sud-africains.
"Il faut que ce soit traité correctement, ce qui est apparemment le cas", a-t-il ajouté, reconnaissant que "toute complication de santé chez les sujets très âgés est potentiellement un motif d'inquiétude".
J.A