Des nervis de l’ancien régime font leur transhumance
Chat échaudé craint l’eau froide. Cet adage, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) l'a fait sien lors de la plénière d'hier. Craignant que des militants libéraux perturbent les travaux par des huées comme ce fut le cas lors de la motion de censure, des responsables proches du pouvoir auraient recruté plus d’une cinquantaine de nervis qui ont pris d’assaut les tribunes.
Et pour éviter tout soupçon, ces gros bras ont été introduits par la porte située au flanc sud de l’Assemblée. Le plus cocasse, c'est que ces nervis ont pour la plupart servi l’ancien régime lors des événements du 23 juin 2011 et même durant la campagne présidentielle 2012. La transhumance ne serait donc plus l'apanage des hommes politiques !