Souhaitons-nous vraiment le développement ?
Oui pour une jeunesse qui incarne les valeurs morales et culturelles, et qui ont des idées pour faire rayonner le Sénégal.
M23 et Y’en a marre n’incarnent plus la politique de marre, de mouvement ou encore de changement du pays. Ils ont fait leurs jours et ils ont été très pertinents et efficaces pour déstabiliser le Président sortant. Aussi bien le nom ''Y’en a marre'' que l’approche qu’ils utilisent, tout est problématique. Ils sont en MODE-PROBLEME. Le M23 n’en parlons même pas. C’est un mouvement qui était né dans un contexte de crise, cette phase étant terminée et oubliée (si nous voulons aller de l’avant), il doit disparaître. D’ailleurs où sont les membres les plus actifs du dit mouvement ? C’est eux qui nous gouvernent maintenant. Le bon sens voudrait même que ces mouvements disparaissent et cèdent la place à autre chose (qui doit être spontanée et pertinente dans la verticalité de l’espace et du temps). Ils ont réussi leurs missions même si c’est finalement par des élections démocratiques que le pays a obtenu cette nouvelle alternance (c’est par les cartes que Me Wade a été vaincu : 65 %). C’EST LE PEUPLE, ce n’est ni le M23 encore moins Y’en a marre. C’EST LE PEUPLE SÉNÉGALAIS.
Le bouton doit être tourné en MODE-SOLUTION. Nous devons nous tourner vers l’avenir. Nous devons veiller, par-dessus tout, à respecter les institutions pour en préserver la crédibilité. Aucun développement économique n’est possible dans le désordre et l’insécurité. De mon point de vue, tant que le contrat de performance de la politique de développement du Président Macky Sall est en cours d’exécution et que les textes fondamentaux de la nation sont épargnés, nous devons accompagner cette logique du MODE-SOLUTION.
Union (Jeunesse consciente + idées rayonnantes) = Innovation
Une jeunesse consciente est une jeunesse qui est capable de s’ouvrir sans se détruire. Elle doit incarner une idéologie propre de développement. Elle doit aussi être prête à s’engager pour prendre le bateau de l’émergence. Cette émergence commence par l’incarnation des valeurs moraux et civiques qui sont basées sur la préservation de l’essence de nos cultures. Pour faire émerger le pays, nous devons incarner ce que nous sommes réellement et ce que nous voulons devenir. La jeunesse africaine doit relever le défi de l’émergence. Pour cela, le Sénégal doit occuper une place très importante. Nous devons participer activement au développement de nos pays en commençant par signer notre propre contrat de performance.
Qu’est-ce que je peux faire pour mon pays ?
L’État doit intervenir dans la formation et l’éducation des jeunes. Il doit encadrer et encourager les jeunes à se regrouper en réseaux de compétences pour pouvoir entreprendre et réussir. L’État doit surtout accompagner ceux qui sont déjà sur le terrain et qui ont du mal à faire prospérer leurs entreprises. Nous (les jeunes) devons associer avec intelligence nos valeurs culturelles avec celles que les autres (le reste du monde) ont de meilleures.
A ces heures de mondialisation, l’innovation est un facteur déterminant pour se développer économiquement. L’État doit soutenir et financer les jeunes chercheurs et inventeurs. L’innovation peut provenir d’une invention, mais les deux notions sont loin d’être équivalentes, car si l’invention est la création de quelque chose de nouveau, c’est quand elle devient utile à la société qu’elle devient une innovation. La notion d’innovation renvoie intuitivement à l’idée de nouveauté, de changement et de progrès. Le défi à relever pour la jeunesse sénégalaise est d’agir pour faire rougir les non-optimismes.
Pour terminer nous félicitons et encourageons vivement le Président Macky Sall pour sa détermination et son engagement dans la crise malienne qui est aussi la nôtre. Il doit aussi tout faire pour respecter son engagement de 500.000 emplois. Je cite : ''Dispositif de création de 500.000 emplois sur la durée du mandat par la mise en place d’un programme d’appui au montage de projets et d’accompagnement des Jeunes entrepreneurs à travers le Fonds de Garantie et d’Investissements Prioritaires (FONGIP) : en moyenne 30.000 projets seront financés chaque année notamment l’artisanat, l’agriculture et le tourisme.'' Page 23 du programme ''Yoonu Yokkute''.
Wait and See.
Modou FALL
Ingénieur Techno-pédagogue CRTP / UCAD
Coordonnateur du Mouvement DEGG MOO WOOR
Membre de la CRAP du PVD de Cheikh Modou KARA MBACKE
Président AMSAD (Association des Migrants du Sénégal et d’Afrique pour le Développement)