Alors qu'un certain débat traverse une partie du landernau politique avec l'idée de faire reporter les élections régionales, municipales et locales de l'année prochaine, les autorités administratives, elles, restent concentrées sur leur agenda initial.

Macoumba Coumé, directeur de la Communication et de la formation au ministère de l’Intérieur, fait savoir que «le mandat des élus locaux est de 5 ans» et qu'il «expire en mars 2014», avec une date repère, le 16 mars, jour des scrutins.

Dans cette perspective, la révision exceptionnelle des listes électorales aura lieu du 1er avril au 31 juin 2013. A partir de ce moment, «les jeunes qui auront 18 ans auront la possibilité de figurer dans le fichier», explique M. Coumé. Selon lui, «cette révision est obligatoire (car) on ne peut pas attendre 2014» pour la faire dans la mesure où «la carte électorale est stabilisée un mois avant les opérations électorales». Le cas échéant, informe le magistrat, «nous devons mener toutes les opérations qui nous mènent vers cette élection-là».

De plus, le directeur de la Communication et de la formation indique que «les candidatures sont déposées 80 jours avant le scrutin» et que «pour être candidat, il faut être inscrit sur les listes électorales». Par ailleurs, M. Coumé rappelle que ces élections, à la différence de la présidentielle ou des législatives, ne demandent pas une caution. Toute personne désirant y prendre part ne devra fournir que des documents administratifs comme casier judiciaire, extrait de naissance, etc.

DAOUDA GBAYA