Le Grand cadre des syndicats passe à l'acte mercredi
Le plan d'action de la grève des syndicats de l'enseignement regroupé dans un Grand cadre (SAEMSS/CUSEMS, SELS/A et CUSE) démarre mardi. Au menu débrayages alternés de ''grèves totale'' jusqu'à fin mai, pour faire plier le gouvernement.
Mécontenté par le gouvernement les syndicats d'enseignant regroupés dans un Grand cadre (SAEMSS/CUSEMS, SELS/A et CUSE) ont décidé de passer à la vitesse supérieur. Autrement dit, perturber le système scolaire pour ''punir'' le gouvernement accusé de louvoyer face aux revendications des enseignants et exiger des ''négociations sérieuses''. Face à la presse hier, le Grand cadre a présenté son deuxième plan d'action qu'il entend dérouler à compter de mardi prochain. Au menu, des débrayages alternés de ''grève totale'' jusqu'en fin mai. Selon le coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d'enseignement (CUSE), Oumar Wally Zoumarou, porte-parole de la coalition, la série de protestation sera évaluée le jeudi 30 mai.
Ces enseignants se disent motivés par l'immobilisme du gouvernent, la persistance de dilatoire, l’échec des négociations. ''Après un an de négociations, les risques de confrontation sont grands. D'autant plus que la politique éducative du gouvernement est basée sur le dilatoire, la diabolisation des enseignants et le non respect des accords'', a dénoncé le porte-parole Oumar Wally Zoumarou.
Il a rappelé quelques points de leurs revendications, comme la question sur la validation au 2/3 des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour les MC (maîtres contractuels et professeurs contractuels (PC) qui tarde à se concrétiser. M. Zoumarou a aussi dénoncé que ''le redéploiement abusif, la suspension des salaires des enseignants du Lycée Kennedy, etc.'' Cependant, ce cadre syndicale espère qu'avant l'expiration de son plan d'action, le gouvernement sera en mesure de régler la situation, pour et éviter la mise en œuvre d'un troisième plan d'action en juin. Et ces enseignants n'écartent pas un boycott des examens et des évaluations.
AïDA DIÈNE