Madou Enak montre les multiples facettes de Senghorland
‘’Lueurs d’Alexandrie’’. C’est le titre de l’ouvrage qui vient d’être publié par Madou Enak, de son vrai nom Mamadou Kane. Ce jeune historien spécialisé en égyptologie fait découvrir aux lecteurs Senghorland qu’il présente comme l’univers fantastique d’étudiants en formation à Alexandrie.
Dans la présentation de l'ouvrage, il est mentionné que ‘’Senghorland, une université bâtie dans la vieille cité méditerranéenne, est le lieu où divorcent les rêves et la réalité. Senghorland est l’image d’un radeau qui emprunte allègrement les méandres du Nil, pour explorer diverses contrées d’Afrique et de l’espace francophone.’’
L’auteur, un universitaire de renom, est aussi un consultant-formateur en tourisme et culture. Il propose un ouvrage qui ‘’ porte le cachet des quêtes identitaires et des brassages culturels.’’ Il s'y ajoute qu’‘’en filigrane, plane une malédiction de l’inachèvement, relatée par cette part immense que l’auteur laisse à la contemplation, à l’errance, à la proximité avec l’abstrait. La plupart des exilés de ce livre sont convaincus de trouver en Égypte une part d’héritage que pourtant les autochtones leur concèdent difficilement.’’