Publié le 6 Nov 2014 - 18:14
PLACE SOUS MANDAT DE DEPÔT POUR TROUBLE D’AUDIENCE

Bachir Diawara passe la nuit à Rebeuss et sera jugé aujourd’hui

 

Le responsable libéral Mohamed El Bachir Diawara risque de subir le même sort que Moïse Rampino qui a été jugé pour troubles d’audience et condamné à deux ans de prison ferme. Il vient de passer sa première nuit en prison, en attendant d’être jugé aujourd’hui pour les mêmes faits que son prédécesseur.

 

Mohamed El Bachir Diawara, 40 ans,  a été placé sous mandat de dépôt par le président de la CREI. L’ancien chef de cabinet de Karim Wade a troublé l’audience au moment où le parquet demandait une suspension, hier dans le cadre du procès de son ex-boss. Alors qu’Antoine Diome venait de solliciter une suspension, après un incident ayant opposé le Président Henry Grégoire Diop et Me Seydou Diagne de la défense, le prévenu a scandé «Karim Président». Il fut alors invité à sortir de la salle par le gendarme Albert Diène. L’incident a eu lieu dans l’après-midi. A la fin de la suspension, le procès Karim Wade a repris son cours, avant que Bachir Diawara ne soit présenté au président Diop à la clôture de l’audience.

 «Je l'ai vu faire des signes d'approbation, ensuite je suis allé le cueillir, étant donné qu'on a reçu des consignes», a témoigné le gendarme Albert Diène. Il ressort de son témoignage que Bachir Diawara « n’a pas du tout été coopérant». Le responsable libéral a échangé des mots avec les gendarmes à sa sortie de la salle d’audience, comme l’a confirmé son collègue El Hadj Samba Ndour. «C'est moi qui l'ai conduit à la porte. Il a continué à échanger avec nous, raison pour laquelle je l’ai conduit de force au bureau du chef de sécurité où il nous a dit : « Faalewumaleen ! Macky Sall laa gënë faale». Pour autant les gendarmes ont précisé que le prévenu n’a pas manifesté de refus, quand ils l’ont invité à quitter la salle.

N’empêche qu’il a été placé sous mandat de dépôt par Henry Grégoire Diop, sous les huées des sympathisants de Karim Wade. Bachir Diawara qui s’est présenté comme un consultant en économie va être jugé aujourd’hui par la CREI. Il peut d’ores et déjà compter sur les avocats de la défense qui ont voulu se constituer pour lui, avant que le président ne leur demande de patienter jusqu’au procès.

NDEYE AWA BEYE

 

 

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