Publié le 15 Nov 2014 - 00:41
GREVE DE LA FAIM DES SORTANTS DE LA FASTEF

La Cosydep dénonce le silence de l’Etat

 

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep) s’insurge contre l’indifférence des autorités étatiques suite à la grève de la faim entamée par les sortants de la Fastef. Qui réclament leur recrutement dans la fonction publique.

Selon la Cosydep, sur les 105 grévistes issus des promotions 2012 et 2013, 10 ont été évacués au centre Gaspard Camara de Dakar dont un dans un état grave. Mais ‘’aucune autorité institutionnelle n'est venue leur rendre visite ; ils n’ont reçu à ce jour que la visite de la presse, de quelques organisations syndicales et ONG‘’, déplorent les camarades de Cheikh Mbow dans un communiqué parvenu à EnQuête.

La Cosydep juge également inélégante la décision des autorités universitaires de ‘’les déguerpir‘’.  Et soutient que ‘’les sortants de la Fastef méritent d’être traités avec plus d’égards, surtout que ces professeurs sortants ont bénéficié de la même formation que ceux qui ont été reçus au concours direct.’’

Pour la Coalition, l’Etat ne doit pas adopter une telle posture dans la mesure où ‘’notre école a encore besoin d’enseignants bien formés, en nombre suffisant et au regard des effectifs pléthoriques qui parfois atteignent 150 élèves par classe dans certaines zones, du fait d’un déficit de professeurs dans plusieurs disciplines’’. Devant une telle situation, la Cosydep manifeste ses regrets face à la récurrence des mêmes problèmes et ‘’l’absence de démarche proactive dans la gestion de ce dossier ; exhorte l’Etat ‘’à la reprise du dialogue avec le collectif des sortants grévistes de la FASTEF , au  respect des engagements déjà pris et à une utilisation rationnelle et efficiente des ressources pour faire face aux exigences de qualité du système éducatif.’’

M. BOCOUM

 

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