Publié le 26 Jun 2015 - 20:53
LUTTE CONTRE LA MENDICITE DES ENFANTS

« SOS VILLAGE D’ENFANTS » vise la réinsertion sociale de 1 000 talibés, d’ici 2018

 

Le secrétaire général de la fédération internationale «Sos village d’enfants» effectue une visite en Afrique. De passage au Sénégal, Richard Picheler a exprimé la volonté de son organisme de travailler pour la réinsertion sociale des talibés.

 

Après 40 ans d’existence au Sénégal, « Sos village d’enfants » veut élargir sa base. La structure jadis réservée aux orphelins et enfants abandonnés veut désormais secourir les talibés. L’objectif est d’assurer une réintégration sociale des mendiants et autres enfants de la rue. Ainsi, le secrétaire général de la fédération internationale de «Sos village d’enfants », Richard Picheler, et son équipe  veulent  aider ces enfants à rattraper leur retard scolaire et les réinsérer dans leurs familles biologiques, tout en restant dans leurs «daaras» respectifs. La région de Kaolack a déjà servi d’expérience au projet. « Dans cette localité, nous avons travaillé avec des marabouts et grâce à leur coopération, nous avons scolarisé des talibés durant 4 ans et au sortir, ils ont bénéficié d’un certificat d’étude et d’une formation en informatique », a expliqué Salimata Gaye Diagne, directrice nationale de «Sos village Sénégal ».

En plus de la formation des enfants, l’organisme veut soutenir les parents qui, par manque de moyens, envoient leurs enfants dans les rues pour mendier ou travailler à bas âge. C’est pourquoi de 4 000 enfants en 2015, la structure veut passer à 5 000 en 2015 jusqu’à atteindre 10 000 enfants en 2020. Et parallèlement, Richard Picheler et son équipe ambitionnent de  réfléchir sur les types de prises en charge des enfants, tels que les relations mère-enfant et le processus d’intégration. Par ailleurs, le secrétaire général de la fédération internationale a été reçu mercredi par le ministre de la Famille qui leur a réaffirmé  la coopération du gouvernement. 

« Sos village d’enfants » demande à l’Etat plus de soutien, car son combat est celui de nos gouvernants dans la lutte contre la mendicité et l’émigration clandestine. 

HABIBATOU TRAORE (stagiaire)

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