‘’Aucune suppression n’est prévue’’, selon Babou Diaham
A moins d’un mois du début des épreuves, l’office du Bac a tenu hier une conférence de presse pour rappeler les conditions du déroulement de l’examen. Babou Diaham a saisi l’occasion pour démentir la suppression des indemnités de déplacement.
‘’Il n’y aura pas de suppression des indemnités de déplacement pour les correcteurs au baccalauréat’’. L’affirmation est du directeur de l’office du Bac, Babou Diaham. Il a fait face à la presse hier pour évoquer les conditions d’organisation de l’examen prévue le 20 juillet prochain. Pour cette année, plusieurs innovations ont été introduites. ‘’Nous avons introduit un dispositif de réduction des distances parcourues par les correcteurs’’, a expliqué le directeur. Contrairement à ce que certains enseignants prétendent, la mesure, a-t-il dit, est purement technique. ‘’Réduire la distance ne veut pas dire diminuer ou annuler les indemnités, ni éviter les déplacements des enseignants vers les lieux de correction’’, a-t-il précisé. A l’en croire, il s’agit d’une mesure technique demandée par les enseignants eux-mêmes.
Revenant sur la sortie récente des professeurs de philosophie, le directeur de l’office du Bac précise qu’il s’agit tout simplement des zones de correction par anticipation afin de leur permettre de disposer suffisamment de temps pour la correction. ‘’Nous avons défini 5 régions (Dakar, Diourbel, Thiès, Fatick, Kaolack) pour corriger au moins plus de 50% de copies avant le début des épreuves’’, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, d’autres innovations ont été également introduites pour simplifier et rendre plus crédible l’examen. ‘’Nous avons mis en place une version électronique du rapport des présidents des jurys. Ils pourront saisir le rapport directement dans une application de gestion’’, a ajouté M. Diaham. Le nouveau dispositif va permettre également d’alléger le travail de secrétariat. Aux yeux du directeur, l’application va prendre en charge le travail afin d’éviter certaines erreurs de saisie.
Pour éviter les cas de fraude, la surveillance a été renforcée dans les centres d’examen. Ainsi, l’effectif des surveillants et des forces de l’ordre ont été augmentés pour dissuader les candidats aux tentatives de fraude. ‘’Les téléphones portables même éteints et les montres connectées dans l’enceinte des centres d’examen sont formellement interdits’’, a-t-il avisé.
146 261 candidats sont attendus le 20 juillet prochain dans les classes pour passer les épreuves du baccalauréat 2015. Ils sont repartis dans 439 jurys. Sur l’ensemble des séries, les effectifs globaux ont connu une hausse de 15,3% par rapport à la session 2014.
Par Mamadou Diallo (Stagiaire)