Publié le 14 Jul 2015 - 03:12
PRISE EN CHARGE DES COUCHES VULNÉRABLES

Le Sénégal exhibe ses recettes

 

La prise en charge des couches vulnérables a été choisie comme thème principal de la journée mondiale de la population célébrée samedi dernier.  Et à en croire le ministre délégué chargé du Budget, le Sénégal a déjà apporté une réponse à la question à travers la Couverture maladie universelle, les bourses de sécurité familiale, le Programme d’urgence de développement communautaire.

 

Chaque 11 juillet, est célébrée la journée mondiale de la population. Cette année, l’accent est mis sur les couches vulnérables. Ce qui explique le choix du thème : ‘’Populations vulnérables dans les situations d’urgence’’. Le ministre Délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a présidé, avant-hier samedi, le panel scientifique marquant la célébration de cette journée mondiale. D’après M. Birima Mangara ‘’les questions liées aux groupes vulnérables sont une des préoccupations du Plan Sénégal Emergent’’. Cela explique, dit-il, les différents programmes sociaux lancé par le chef de l’Etat pour venir en aide à ces couches vulnérables. Il en veut pour preuve le programme national de bourses de sécurité  familiale, la couverture maladie universelle, la carte d’égalité des chances ou la stratégie nationale de protection de l’enfance. A cela s’ajoute encore le Programme d’urgence de développement communautaire lancé la semaine dernière par le Président de la République Macky Sall.

Le Pudc va constituer, d’après le ministre, une réponse aux préoccupations du monde rural. ‘’Ce dispositif de prise en charge atteste que le Gouvernement du Sénégal est aujourd’hui, plus qu’hier, conscient de l’urgence à trouver des solutions durables pour soutenir les populations vulnérables à mieux faire face aux urgences’’, ajoute Birima Mangara. Sur sa lancée, le ministre Délégué chargé du Budget a réitéré la volonté du gouvernement ‘’à accroître la collecte et le traitement des données ainsi que la production d’informations sur les risques et les vulnérabilités’’. ‘’La problématique est plus que réelle, surtout en Afrique au sud du Sahara. Elle est même ‘’une préoccupation majeure’’, a-t-il soutenu.

De son côté, l’adjoint du représentant au Sénégal du Fonds des Nations unies pour la population a exhorté  toute la communauté internationale ‘’à redoubler d’efforts pour protéger la santé et le droit des femmes et des filles’’. Pour Boureima Diadié, ‘’cette couche vulnérable a besoin de soutien et d’assistance’’. Elle  a ensuite déploré, à l’occasion de ce panel scientifique, l’absence de services de santé adéquats pour ces deux couches de la population. ‘En présence d’une grande pauvreté, d’un déficit criard en équipements sociaux de base, de tensions ethniques et politiques et d’une dégradation de l’environnement, ce sont principalement les groupes vulnérables tels que les femmes, les enfants, les handicapés qui subissent les plus lourdes pertes et peuvent se retrouver en situation de besoin humanitaire immédiat’’, a conclu le ministre Birima  Mangara.  

ALIOU NGAMBY NDIAYE

Section: