Publié le 17 Nov 2015 - 16:39
SANTE DE LA REPRODUCTION

De la nécessité de mieux conscientiser les jeunes

 

La sexualité précoce des adolescents et des jeunes constitue un grand problème pour la société. Elle entraîne de nombreuses conséquences telles que des maladies ou infections comme les IST. Pour lutter contre cela,  l’association des journalistes en Santé et population  a organisé ce week-end un atelier pour l’élaboration des messages pour une communication positive en faveur de la santé de la reproduction des adolescents et jeunes des régions de Dakar, Thiès, Kaolack et Saint-Louis.

Selon la coordinatrice du Projet,  Ndèye Fatou Wade, la cible adolescente et jeune est identifiée comme particulièrement vulnérable. Plusieurs facteurs de vulnérabilité accompagnent la vie de l’adolescent. Il s’agit entre autres de la précocité des rapports sexuels, du déficit de communication entre parents et enfants sur la santé reproductive (Sr) et des risques associés à la sexualité précoce. A cela s’ajoutent l’absence de services conviviaux adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes, la faible fréquentation des services de santé. ‘’Cela signifie que beaucoup de choses restent à faire en matière d’information, de formation de ces derniers pour qu’ils soient mieux sensibilisés sur les enjeux d’une fréquentation régulière des structures de santé de la reproduction. Cet atelier qui entre dans le projet ‘’voix pour la santé’’ se déroulera pendant 7 mois. Il nous permettra de sensibiliser les jeunes’’, a expliqué Mme Wade.

Pour une meilleure éducation de ces jeunes, les autorités ont élaboré et mis en œuvre une stratégie d’offres de standards de services de santé adaptés aux adolescents et jeunes dans les structures de santé de la reproduction.

A en croire la coordinatrice, tous ces efforts déployés par les autorités ne seront efficaces et rationnels que si les populations à qui elles sont destinées s’en servent. D’où la nécessité de mettre l’accent sur la communication. ‘’Pour relever un tel défi, il faut absolument que toutes les parties prenantes jouent leurs rôles. C’est en ce sens qu’on peut promouvoir une opinion publique positive’’, a-t-elle dit.

VIVIANE DIATTA

 

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