Publié le 17 Jun 2016 - 11:26

Droit de réponse d’Atos Sénégal

 

Dans sa livraison n° 1490, du mercredi 8 juin 2016, le quotidien EnQuête a publié dans sa Une, un article intitulé ‘’Marchés publics : Le gré à gré asphyxie les entreprises locales de TIC’’.

Dans cet article, il est indiqué ‘’qu’au ministère de l’Economie et des Finances, on a favorisé le français Atos pour un juteux marché du Projet de coordination des réformes budgétaires et financières (PCRBF)’’.

Atos Sénégal conteste vigoureusement ces insinuations sans fondement. C’est une accusation grave, par ailleurs relayée en Une du journal.

Atos Sénégal ne peut accepter que le nom du Groupe Atos soit cité comme un exemple parmi “la multiplication des cas de violation flagrante de la loi”.

Le ‘’Projet de coordination des réformes budgétaires et financières (PCRBF)’’  a fait l’objet d’un Appel d’Offre international au quel  plusieurs compétiteurs réunis à travers 8 consortiums ont répondu. Après six mois de compétition avec plusieurs phases d’examen des propositions, ce projet a été attribué au Groupe Atos, à l’issue d’une procédure de sélection rigoureuse et transparente.

Le Groupe Atos respecte scrupuleusement la législation sénégalaise. C’est ainsi qu’il a accepté tous les recours, pour annulation, intentés par ses principaux compétiteurs auprès de  l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).

L’ARMP, après un examen scrupuleux, a rejeté tous ces recours et confirmé la régularité de l’attribution de projet au Groupe Atos, dans la transparence.

Par ailleurs, dans le même article il est dit que ‘’l’entreprise de Thierry Breton PDG du Groupe Atos, ancien ministre français de l’Economie et des Finances avait promis de créer des centaines d’emplois, mais au finish, elle se limitera à débaucher des ingénieurs déjà employés dans des entreprises sénégalaises’’.

Cette autre affirmation est invraisemblable. En fin décembre 2014, un mois après le démarrage de ses activités, Atos Sénégal a recruté plus de 50 ingénieurs et un an plus tard, à fin 2015, l’entreprise comptait plus de 200 ingénieurs sénégalais recrutés tous en CDI (Contrat à durée indéterminée), dont 45% de jeunes diplômés à qui Atos Sénégal a offert leur premier emploi. (…) En 2015, Atos Sénégal a accueilli 35 étudiants en stage et en 2016 ce nombre est porté à 55 étudiants. Durant 6 mois, ces étudiants accueillis au sein d’Atos Sénégal, vont parfaire leur formation dans le cadre de projets importants du Groupe Atos.

Face aux accusations sans fondement et diffamatoires portées au Groupe Atos, sa filiale Atos Sénégal exige un droit de réponse et l’insertion de l’intégralité du texte ci-dessus dans le journal  EnQuête.

Par ailleurs, Atos Sénégal se réserve le droit d’engager des poursuites envers quiconque relaierait des assertions semblables.

ATOS SENEGAL

NDLR : Nous avons lu avec attention le droit de réponse du groupe ATOS, suite à un article publié dans notre édition du mercredi 08 juin 2016. D’emblée, nous devons souligner que ce droit de réponse n’est pas une surprise pour nous ; elle est même arrivée trop tard dans un certain sens. En effet, l’ampleur des faits soulignés dans l’article en question ne peut s’accommoder du mutisme des personnes et organisations mises en cause, d’autant que, comme vous le soulignez, plusieurs recours ont été faits devant l’ARMP par vos  ‘’compétiteurs’’.

C’est moins votre groupe que les autorités chargées de la gestion des deniers publics sénégalais qui nous intéressent. Vous n’avez pas été les seuls cités dans la série décriée d’attributions de marchés publics à des groupes étrangers au détriment du secteur privé national, en particulier les entreprises évoluant dans le secteur des TIC. Nos questions restent sans réponses. 

Pourquoi la commission d’attribution des marchés a-t-elle émis neuf réserves en vous attribuant celui relatif au Projet de coordination des réformes financières et budgétaires ? Pourquoi un de vos ‘’compétiteurs’’ présentant une meilleure offre technique a-t-elle été écartée, soulevant les interrogations des observateurs du secteur des TIC ?   Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que la commission des marchés du Pcrbf a attendu autant de temps, après le dépouillement des offres, pour enfin se décider à̀ attribuer officiellement le marché́ à Atos. S’agissant de la création de nouveaux emplois, une seule question : quand on débauche, créée-t-on des emplois ? Il est heureux que vous mettiez en exergue le nombre de vos ‘’stagiaires’’. Pour le reste, nous aviserons, en vous laissant naturellement nos colonnes ouvertes.

 

Section: