"Je suis prêt à aller à la CPI"
Dans une interview réalisée dans un lieu proche de la frontière entre le Togo et le Bénin, Charles Blé Goudé a de nouveau démenti toute implication dans les violences postélectorales, et a affirmé être prêt à faire face à la justice internationale.
En exil dans un pays inconnu depuis avril 2011 - il est actuellement recherché par le Liberia - et visé par un mandat d'arrêt international émis par Abidjan, Charles Blé Goudé se dit prêt à faire face à la Cour pénale internationale. « Je suis prêt à aller à la CPI parce que je ne me reproche rien, a-t-il déclaré dans une interview accordé à l’AFP lundi 25 juin. Selon le journaliste de l’AFP, l’interview s’est déroulée dans un lieu proche de la frontière entre le Togo et le Bénin.
"Je ne suis pas un partisan des armes"
Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la justice ivoirienne, à laquelle il s’est également dit prêt à faire face, Charles Blé Goudé a de nouveau démenti catégoriquement toute implication dans les violences postélectorales. « Je ne suis pas un partisan des armes, je n'ai jamais entretenu une seule milice. Si pour avoir organisé des marches de protestation, la CPI veut bien m'inviter, je n'ai aucun problème à comparaître devant la CPI », a-t-il affirmé.
« Je suis prêt à aller à la CPI pour qu'on sache enfin en Côte d'Ivoire qui a fait quoi », a-t-il poursuivi.
Le leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo a proposé de rencontrer le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) ivoirienne, l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny. « Je propose qu'on se rencontre, Banny et moi, en Afrique du Sud pour parler de la Côte d'Ivoire », a-t-il expliqué, jugeant que ce pays était devenu un exemple de réconciliation après l'apartheid.