Les jeunes invités à copier les bonnes valeurs
La troisième édition de la Journée de rappel du saint homme Cheikh Fodé Lamine Ndong a été un moment de ferveur et de sensibilisation sur les valeurs de l’Islam. Les initiateurs ont axé leur oral sur le rôle de la jeunesse dans l’Islam.
L’association des petits-fils de Cheikh Fodé Lamine Ndong a encore renoué avec la tradition cette année. Elle a célébré samedi, à Dakar, la Journée de rappel qui commémore les œuvres du saint homme né à Diogane en 1821 et décédé en 1914. Ce dernier a eu à faire la guerre sainte dans les îles du Saloum et en Gambie. Et c’est surtout dans les îles de Niodior, Dionwar, Bassoul, à peu près une trentaine d’îles, qu’il va réussir à convertir les autochtones. Le thème de cette Journée de rappel porte sur ‘’le rôle de la jeunesse dans l’Islam’’. Une opportunité pour la représentante de la cellule de l’association des petits-fils à Kaolack, Bandio Cissokho, d’inciter les jeunes à promouvoir les bonnes valeurs.
Elle a rappelé l’objectif de cette initiative qui est de vulgariser auprès de la jeunesse les œuvres des érudits de l’Islam, notamment ceux du saint homme Cheikh Fodé Lamine Ndong. ‘’L’éducation concerne surtout les parents qui sont les premiers responsables à inculquer les bonnes conduites et valeurs’’, soutient-elle. Celle-ci prend en exemple ce saint homme, Cheikh Fodé Lamine Ndong, qui s’est rendu à Nimzatt en Mauritanie, à 77 ans, pour rester pendant dix ans auprès de Cheikhna Cheikh Saad Bouh, afin de renforcer ses connaissances en tassawouf (mystique musulmane).
C’est durant ce séjour qu’il réussit l’exploit de forer un puits dans la localité aride de Touweyziqt, et reçut du marabout mauritanien ‘‘un chapelet qui laissait perler de l’eau à chaque prière exaucée’’, dit-elle. Le conférencier oustaz Lamine Ndong, imam à Ziguinchor et petit-fils de cet érudit, indique que la jeunesse d’aujourd’hui doit copier sur leurs ancêtres qui ont toujours prôné de bonnes valeurs. Il a, durant tout son oral, inciter la jeune génération à ne pas laisser la place à ‘’ Satan’’ et de participer à la bonne marche de la société. ‘’Nul ne peut nier l’existence de ‘’Satan’’ dans notre vie, mais il faut toujours bien pratiquer sa religion. Dans ce cas, le Bon Dieu nous préservera de ses pièges’’, souligne Imam Lamine Ndong.
Le président de l’association, Djibril Ndong, a laissé entendre que la jeunesse est une branche primordiale de la société sénégalaise, sachant que la religion musulmane accorde une place importante à cette couche. Venus de tous les horizons, Mauritanie, Gambie, Ziguinchor, Italie, Espagne, ces jeunes ont tous convergé vers Dakar pour célébrer cette journée. Chérif Tourad Aïdara, fils de l’actuel Khalife général des Khadres, Chérif Aya Aïdara, petit-fils de Cheikh Makhfouz Aïdara, Chérif Talibouya Aïdara, neveu de Chérif Bounana Aïdara, Chérif Taliboul khaïr, fils de feu Bounana Aïdara Chérif, ont tous participé à cette rencontre.
AIDA DIENE