Des taxis hybrides pour un Aibd ‘’vert’’
Le parking de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) a été enrichi de 30 nouveaux taxis qui ont la particularité de rouler au gaz et à l’essence.
Pour contribuer à l'amélioration de l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique, des taxis hybrides, qui vont rouler au gaz et à l'essence, ont été acquis pour renforcer le parc automobile de l'aéroport international Blaise Diagne (Aibd). L'aspect hybride de ces taxis entre en droite ligne du projet des autorités aéroportuaires de faire de l'Aibd un ''aéroport vert''. ''Les taxis fonctionnent au gaz et à l'essence. Le gaz, de par sa définition, contribue à la préservation de l'environnement. Nous avons un projet de développement d'une centrale solaire. Et avec des taxis fonctionnant au gaz, notre projet d'un aéroport vert est en train de se concrétiser'', se réjouit le ministre des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck.
En effet, après un premier investissement de 1 milliard 200 millions de F Cfa qui a permis la fourniture de 206 taxis au parking de l'aéroport international Blaise Diagne, un autre de plus de 230 millions de F Cfa vient d’être fait pour renforcer le dispositif déjà mis en place. Il permet l’arrivée de 30 nouveaux taxis. La cérémonie de remise des clés aux chauffeurs s'est tenue, samedi dernier, sous la présidence du ministre des Transports aériens qui représentait aussi son collègue Abdoulaye Daouda Diallo des Transports terrestres.
À côté de son caractère hybride, ces taxis sont aussi montés au Sénégal. De ce fait, dit-elle, ''on n’aura pas de problème de pièces de rechange ou de problème de dépannage. C'est un tout qui permet de développer l'industrialisation, de participer au développement durable, mais aussi de régler le transport à partir de l'Aibd''.
Taximen à l’école des langues étrangères
Cet investissement de 30 taxis, déclare le ministre, modernise le parc automobile de l'aéroport. L’effort de modernisation ne se limite pas au parc automobile, puisque, selon Maïmouna Ndoye Seck, ces chauffeurs de taxi, qui constituent ''la vitrine du Sénégal'', sont en train d'être capacités aux langues et au système de gestion de la clientèle.
''Un passager qui descend à l'aéroport, son premier contact, c'est le chauffeur de taxi. C'est pour cela que nous les encourageons à avoir et à préserver un comportement très respectueux et respectable au niveau des taxis. Nous leur demandons aussi de veiller à la propreté autant des tenues que du véhicule. Mais également à se développer davantage dans la formation des langues. Qu'ils aient les rudiments nécessaires en français et en anglais, pour pouvoir communiquer convenablement avec les passagers étrangers'', invite le ministre.
Au cours de la cérémonie, le ministre a invité le directeur du Cetud à intégrer parmi les agents conducteurs de taxi des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap.
KHADY NDOYE (MBOUR)