État civil
![](https://enqueteplus.com/sites/default/files/styles/article-default/public/main/articles/7360551-11332465.jpg?itok=rWbEXTjD)
‘’Promouvoir l’état civil pour ne laisser personne en rade en Afrique’’. Tel est l’objectif du projet d'enregistrement d'état civil et de statistiques de l'état civil (Crvs) initié par le gouvernement du Canada. A cet effet, une réunion de lancement pour le partage des normes techniques et les stratégies de mise en œuvre de ce projet s’est tenue à Dakar du 24 au 26 juillet derniers. Selon un communiqué, ‘’le projet devrait relever le défi de fournir des données et informations démographiques fiables et de qualité, car très peu de pays en développement disposent d’un système d’enregistrement des données d’état civil et d’un système statistique national’’.
Dans son discours à l’ouverture de l’atelier, le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) a déclaré que ‘’la promesse de ne laisser personne en rade fait peser sur la communauté statistique une forte demande de données démographiques de haute qualité - des données fiables, actualisées, cohérentes et comparables nécessaires pour évaluer les progrès et faire face aux inégalités des Droits de l’homme’’.
...En fait, selon le directeur régional, ‘’beaucoup d’Africains naissent, se marient et meurent sans laisser de traces de leur existence dans les archives judiciaires officielles ou les statistiques’’. C’est pourquoi il plaide pour ‘’que davantage d’efforts soient déployés pour respecter la promesse de ne laisser personne en rade’’. D’après Irina Dincu, spécialiste technique principale au Crdi (Centre de recherches pour le développement international), le Crvs fonctionne avec un mécanisme de financement mondial pour réduire la mortalité maternelle et infantile, et améliorer la santé des mères et des enfants d'ici 2030. ‘’Bien que nous parlions de développer des statistiques vitales, nous ne devons jamais oublier que derrière chaque chiffre se trouve une personne qui définit notre humanité commune et mérite notre compassion’’, a conclu Mabingue Ngom.