19 nouveaux volontaires en service pour 2 ans
Le Corps de la Paix américain a organisé, en début de week-end aux Almadies, une cérémonie de prestation de serment et de prise de service officielle pour 19 nouveaux volontaires appelés à se déployer à travers le Sénégal, dans le cadre d’une mission de 2 ans.
C’est à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal que s’est tenue, ce vendredi, une cérémonie en l’honneur des 19 nouveaux agents du Corps de la Paix qui, après avoir prêté serment, ont officiellement pris service pour une durée de 2 ans au Sénégal. Déployés à travers le pays, ces volontaires vont, à partir de la semaine prochaine, rejoindre les 250 agents dudit corps déjà en service dans 11 régions du pays telles que Fatick, Kolda, Louga, Matam ou encore Tambacounda.
«La République du Sénégal tient à saluer le rôle des Etats-Unis qui, de part l’action de ses volontaires, contribue de manière inestimable au processus du développement de notre pays», a souligné Amsatou Sow Sidibé, ministre-conseiller à la Présidence, venue assister à la cérémonie. «Nous sommes infiniment reconnaissants envers ces volontaires qui, sans demander contrepartie aucune, mettent leur savoir-faire à la disposition de l’humanité. De 1963 à nos jours, plus de 3000 d’entre eux ont servi dans notre pays.»
C’est au chargé d’Affaires de l’Ambassade des USA au Sénégal qu'est revenu la tâche de diriger la cérémonie de prestation de serment des nouveaux agents. Ému, Robert T. Yamate a mis en évidence la portée de l’événement dans l’histoire, déjà longue, des relations entre le Sénégal et les Etats-Unis. «Cette cérémonie intervient un an seulement avant le cinquantenaire de l’implantation du Corps de la Paix américain au Sénégal, a indiqué le diplomate. De ce fait, elle a une porté particulièrement symbolique en ce sens qu’elle magnifie un partenariat historique, basé sur le respect mutuel, et qui nous engage ensemble sur la route du développement.»
Les volontaires du Corps de la Paix au Sénégal qui cette fois ci ont ciblé leur déploiement dans les zones rurales, vont ainsi intervenir en totale immersion dans des secteurs essentiels tels que les soins de santé primaire, l’agriculture et l’agro-foresterie, pour mieux répondre aux besoins du pays en sécurité alimentaire. Une perspective qui ne semble cependant pas les effrayer. «C’est normal de se sentir nerveux quand on entre dans une communauté nouvelle et différente de la sienne», explique Lisa Bacon, une volontaire qui va être affectée dans la région de Thiès. «Mais je me sens honorée de la mission qui a été investie en moi. La barrière de la langue va sans doute être l’obstacle le plus difficile qui se dressera devant moi. Néanmoins je ne pense pas qu’il y ait de défi insurmontable si, au fond de son cœur, on cherche vraiment à aller à la rencontre de l’autre.»
SOPHIANE BENGELOUN