La presqu’île du Cap-Vert est une ''véritable bombe hydrique''
La presqu’île du Cap-Vert est une ''véritable bombe hydrique'', a déclaré Amath Sall, ancien ministre de l’Agriculture sous Abdoulaye Wade, et ancien directeur général de l’Agence nationale pour l’aménagement du territoire (Anat), hier à l'émission dominicale "Grand Jury" de la Rfm.
Pour M. Sall, il faut des mesures urgentes car ''l’eau n’abdique pas et si on ne fait rien, il y aura bientôt une île à la place''. D'après lui, la presqu'île du Cap Vert ne peut plus absorber une seule goutte de l'eau car la nappe est saturée.
De l'avis d'Amath Sall, la faute incombe à l’État et aux populations, pointant du doigt la construction de l’autoroute à péage : ''Si elle fait pour l’instant fonction de digue, il faut reconnaître que les ouvrages d’assainissement n’ont pas été réalisés, ce qui a rajouté au désordre et au laisser-aller.''
M. Sall a également déploré le fait que la zone des Niayes, naturellement vouée à des activités agricoles, notamment au maraîchage, soit aujourd’hui envahie de lotissements qu’il faut stopper.