L’ambassadeur des cultures américaine et sénégalaise
Il est devenu une valeur sûre de la nouvelle génération du hip-hop sénégalais. Après une belle expérience aux États-Unis, Rich Waneh, de retour au bercail, entend jouer un rôle essentiel pour briser les barrières.
Rich Waneh, de son vrai nom Ben Baas Sock, possède un talent indéniable et a parcouru un chemin remarquable dans le domaine de la musique. Créatif et déterminé, après avoir vécu plusieurs années aux États-Unis, l’enfant de Yoff est revenu au pays. Son talent est aujourd'hui reconnu au Sénégal et dans le monde entier. Celui qui a chanté "Go Gaindé" propose une musique qui fusionne diverses influences, résultat de son expérience mondiale et de son fort attachement à son héritage sénégalais. Sa carrière, en constante évolution, laisse entrevoir un avenir prometteur rempli de créativité, d'authenticité et de succès, selon ses proches.
‘’Depuis son retour, Rich Waneh s'est constamment engagé dans la promotion de l'évolution de sa carrière artistique, en créant une belle harmonie de vibrations et de style. C'est ainsi qu'il a attiré l'attention du label Konvict Muzik, fondé par la célèbre figure mondiale Akon’’, confie-t-on. Cette collaboration a donné naissance à l'un des grands succès de sa carrière, "Xaaliss", une création captivante qui laisse sans voix. Son retour marque un tournant décisif. Il collabore avec ses pairs artistes et s'immerge dans le tissu culturel sénégalais, nourrissant ainsi son art d'une énergie nouvelle. Sa présence renforce la scène musicale locale en introduisant des concepts novateurs et en repoussant les frontières du hip-hop sénégalais. La synergie entre son bagage culturel et son engagement envers la musique crée une alchimie qui enrichit le paysage artistique sénégalais.
Il a presté au Jambar de Matador au Casamundo aux Almadies. Pour sa chanson "Xaalis" (mbalax), il a par exemple collaboré avec BB Diop. Et il a aussi travaillé avec Admow sur "Jangoma".
Mais Rich Waneh, qui entend promouvoir la musique sénégalaise, a une vision qui dépasse les frontières. Son style, ses vibes et ses compétences exceptionnelles répondent aux tendances actuelles de la musique mondiale. "En apportant une nouvelle perspective, il élargit l'horizon du hip-hop sénégalais et contribue à son internationalisation, créant ainsi une nouvelle vague de créativité et de reconnaissance à l'échelle mondiale", explique-t-on.
Rich Waneh est défini comme étant "un véritable ambassadeur des cultures américaine et sénégalaise", incarnant l'esprit d'une fusion musicale transcendante. "Son parcours de vie, façonné entre deux mondes, lui a conféré une perspective unique et une créativité incommensurable qui se reflètent dans sa musique. Artiste passionné et engagé, il puise dans ses racines sénégalaises pour alimenter sa vision artistique tout en embrassant les influences variées qu'il a découvertes aux États-Unis", lit-on dans une note.
Ainsi, le voyage de Rich Waneh à travers les deux cultures a forgé en lui une compréhension profonde des nuances musicales. Cette ouverture culturelle est devenue une source d'inspiration et d'innovation. Ses créations musicales sont donc le résultat de sa capacité à fusionner des éléments distincts en un tout cohérent, tout en conservant l'essence authentique de chacune de ces cultures.
Rich Waneh a donc un parcours remarquable. Il faut dire que depuis son jeune âge, Rich est influencé par des ténors de la musique américaine et sénégalaise tels que Lil Wayne, T.I, Kanye West, Daradji et Nix. Son amour pour la musique a commencé dès son enfance. Il a fait ses débuts en participant à des spectacles musicaux organisés dans les écoles de Dakar pour célébrer la Fête de la musique. Plus tard, il part à Miami, aux États-Unis, où il a vécu 13 ans. Il y a évolué sous le nom de Ben Baas, son vrai nom, mais également sous le pseudonyme de Rich Baasquiat. Rich Waneh s’est perfectionné à Miami où la diversité culturelle et musicale lui a permis de façonner sa propre identité artistique. Il a également mis sur pied Baas House Productions, une plateforme où il a appris par lui-même à composer des instrumentales, à devenir ingénieur du son et à réaliser ses propres vidéoclips.
BABACAR SY SEYE