Le Renophus demande l'ouverture diligente des inscriptions
Le Regroupement national des organisateurs privés pour le hajj et la Oumra au Sénégal (Renophus) a pris les devants, ce mardi, en demandant notamment l'ouverture des inscriptions pour le hajj 2025, à l’occasion d’une conférence.
Qui veut aller loin ménage sa monture. À quelques mois du hajj, le Renophus anticipe pour le grand bonheur des pèlerins. “Les voyagistes privés appellent à une ouverture des inscriptions le plus tôt possible et s'engagent auprès des autorités à apporter leur contribution et leur expertise à toutes les questions relatives à l'amélioration de l'organisation du hajj”, indique Cheikh Baba Guèye, vice-président de la confédération.
Selon lui, il est urgent de diligenter le processus, car, explique-t-il, “pour cette année, l'Arabie saoudite a déjà établi depuis le mois de juin un calendrier du hajj qu'il faut respecter rigoureusement. Ainsi, les opérations du hajj 2025 ont démarré depuis le 4 septembre et les rencontres avec les autorités chargées du hajj dans les pays concernés se termineront le 23 octobre prochain. À partir du 19 février 2025, les premiers visas devraient être imprimés”.
Le voyagiste privé poursuit : “Cela suppose qu'au moins deux mois avant cette date, les inscriptions devraient être en cours, les compagnies aériennes choisies, le programme des vols dévoilé et la signature des contrats avec les logeurs finalisée.”
Pour le secrétaire général du Renophus, Mamadou Guèye, afin d'être plus efficace et de pouvoir anticiper, les autorités étatiques gagneraient à mettre davantage les privés au centre du processus. “Pour une organisation sans couacs notables du hajj, nous invitons les autorités à nous associer davantage dans le processus. Car il ne faut pas l’oublier, les privés convoient plus de 11 000 des plus de 12 000 du quota du Sénégal. Avec l’expérience des uns et des autres, il est clair que nous avons beaucoup à apporter. Pour un hajj sans faille, afin que le Sénégal confirme sa place de leader en Afrique de l'Ouest, chacun, pèlerin, autorité et voyagiste, doit bien sûr mettre la main à la pâte”.
Mamadou Diop